Vélibre

Vélo. Libre. Vélibre.

Étiquette : Milano-Venezia

  • Une journée bien remplie

    Lever vers 8:30 comme d’habitude. J’aurais voulu me lever plus tôt, mais c’est comme ça. La température la nuit est parfaite, autour de 15 degrés, c’est parfait pour la nuit en duvet.

    Rangement sommaire de la tente, et départ pour la visite de l’île, vol de drone, avant que les touristes n’arrive par bateau. On m’a dit que j’avais jusqu’à 10h.

    Vol de drone simple, pas la peine de se casser la tête, c’est de toutes façons sublime. Puis petit tour de l’île sud, l’île nord m’a moins convaincu hier, plus sauvage, ou plutôt moins urbanisée. Je vers plus vers l’est qu’hier, c’est vraiment tres beau. Le soleil montant dans le ciel, les couleurs des rochers changent très vite, c’est étonnant.

    Les touristes commencent à arriver en effet vers 10h30. Je me replis un peu vers le bourg. J’arrive sur la place et j’ai envie de prendre un verre, humer l’ambiance.

    Il y a beaucoup de monde, et il y a deux cafés avec terrasse. Il n’y a pas de place à l’ombre, donc je m’installe sur un banc en pierre et j’attends ma commande. Elle tarde vraiment, même si je prends plaisir à observer les personnes qui se croise sur cette place de village. Je vais voir la très jeune serveuse, et m’enquière de ma commande. Elle a été oubliée évidemment. Je vais m’assoir de nouveau. Une femme viens alors vers moi et s’assoit à côté de moi. Elle me demande si j’attends quelqu’un. Non. Elle est italienne, de Roma. Sa belle fille, Léa, qui a une maison sur l’île, l’a invitée à passer quelques jours. Elle trouve ça gentil. Je n’ai pas bien compris si elle attends quelqu’un ou pas. Son fils a deux enfants, de deux mariages différents. L’aîné a 5 ans, l’autre a 7 mois. Elle s’appelle Johanna (ou Giovanna?). Elle a étudié le Français à l’école, et donc elle est plus à l’aise pour parler le Français que moi l’italien. Et puis elle pense que c’est plus facile de se jeter sur le français quand on est italien, que l’inverse. Comme Alberto Sordi. Je ne suis pas sûr de comprendre la référence. La véhémence d’Albertine Sordi? Mais c’était une rencontre sympa.

    Déjeuner d’une très bonne galette andouille oignon pommes. Retour au campement, je ne suis pas super en avance, donc je me dépêche de plier mes affaires. J’ai eu une petite hésitation de rester une nuit de plus, mais je me suis dit que ce n’était pas la bonne saison, trop de monde. Mon voisin, belge de Bruxelles, vient me parler pendant ce temps. Ils sont deux hommes, ils voyagent à vélo aussi. Ils n’ont pas de plan de voyage, et je lui dit que je trouve que c’est un plan génial de na pas avoir de plan. On échange un peu sur le voyage à vélo, le voyage en train, bien sûr je lui vante les houses que Valerie a confectionné, et c’est en toute honnêteté car je ne pense plus que voyager en train en Europe. Il m’offre un cafe, et j’ai juste le temps de le boire avant de partir prendre le bateau.

    Le terrain de camping de Bréhat.

    J’accompagne un couple avec deux petits enfants, et un paquetage à base de charette remplie jusqu’en haut, et des objets posés par dessus, le tout tenu avec un vélo d’enfant sanglé sur la remorque. Impressionnant. La charette est tirée par le père avec un vélo électrique fort heureusement. Nous arrivons à la cale Nº3, car la mer est basse donc le bateau ne peut aborder plus haut. Le temps est sublime, et on pourrait se demander où nous sommes. Départ du bateau, quelque photos, et c’est fini. C’était une belle parenthèse dans ce voyage.

    Arrivée sur le continent, et départ pour Perros Guirrec. Toute l’après midi sera un pur bonheur, de rouler sur les petites routes du Trégor, au milieu des champs. Avec une mention spéciale pour Tréguier, au bord de la rivière du même nom.

    Arrivée au camping à Perros Guirec très tard mais il reste une place. Je crois que c’est la plus belle journée du voyage. Pour Bréhat bien sûr, mais aussi pour l’après midi à rouler au milieu des champs.

    Grosse ambiance à Perros Guirrec, avec un gros concert. Je me fais un vrai restaurant pour fêter cette étape mémorable. Demain l’étape reine des Côtes d’Armor…

  • Chioggia Padova

    C’est le dernier jour du voyage. On rejoint Padova pour ensuite prendre le train jusqu’à Milano et ensuite le lendemain, prendre le train pour Paris.

    Valerie qui ne se sent pas très bien, décide de partir devant, alors que je prend mon petit déjeuner à Chioggia. Étrange de se retrouver seul, comme dans mes voyages précédents. Mais ça ne va pas durer.

    Chioggia est un petit Venise, pas désagréable, je l’ai bien aimée. Une partie ancienne, avec des canaux, une partie port de pêche, au centre, et enfin une partie station balnéaire familiale, à l’italienne, avec ses plages payantes immenses, comme les nombreuses stations le long de la mer Adriatique.

    On sort de la ville par une piste cyclable très sympa le long des canaux. Puis on va entrer dans une zone de canaux longeants la lagune de Venise au sud. Très sympa encore car des minuscules routes longent ces canaux avec très peu de voiture et quelques vélos. Une occasion unique de sortir le drone une dernière fois.

    Des cygnes le long des canaux, capturés par Valérie

    Puis on se rapproche de Padova, les villes sont désertes, c’est impressionnant, sûrement à cause du week-end du 15 août et des vacances. On se retrouve à la gare de Padoue, mais nous sommes en avance donc on va manger une dernière glace dans le centre.

    C’était un très beau voyage! A bientôt pour le film!

  • Venezia Chioggia

    Après trois jours passés en visite de Venise, à tester les restaurants, il est temps de repartir, il nous reste deux étapes avant de rentrer. La première consiste à descendre la lagune de Venise, d’abord par l’île du Lido, puis l’île Pellestrina, avant de rejoindre Chioggia. Donc trois bateaux différents pour passer d’île en île.

    Chiogga. On a pas mal de difficulté à prononcé ce nom. En fait il faut le prononcer “Kiodjia”. départ à 9h pour prendre le ferry à Tronchetto. On passe entre l’île de Venise et l’île giudecca, et déboucher devant la place San Marco. Temps exceptionnel, c’est magnifique.

    En fait nous ne sommes pas tout seuls, il y a pas mal de gens à prendre le ferry avec un vélo. Et aussi sur l’île du Lido, il y a pas mal de gens à vélo. Le Lido est complètement différent de Venise. De beaux hôtels, c’est une station balnéaire italienne, mais très relax apparemment. On descend donc l’île vers le sud et on se retrouve assez vite au bout pour prendre le second ferry. Direction la Pellestrina. Cette île est une ville de pêcheur, il n’y a pas grand chose d’autres. C’est très relax de descendre le long de la mer, bien qu’on s’attendait à un peu plus de paysages sauvages et d’oiseaux. On s’arrête pour déjeuner, c’est vraiment tranquille, il y a très peu de monde. On repart et on va prendre le dernier ferry qui nous conduit à Chioggia. On a réservé une chambre non loin de l’arrivée des ferry, et on va pouvoir se faire une dernière baignade à la plage.

  • Vicenza Padova

    Départ et arrivée quelque kilomètres plus loin a Vicenza. On a décidé de ne pas s’arrêter, malgré les villas palladiennes a voir ici. Le pharmacien à Verona nous a bien vendu leur visite, mais on ne peut pas tout faire. On se dit qu’on reviendra.

    Mais voilà, si on veut éviter de grosses côtes, il vaut mieux se rallonger et passer par le centre-ville de Vicenza. On rentre donc dans la ville et on découvre une ville magnifique.

    On se perd un peu mais on se retrouve sur la piazza del Seignori. Magnifique place. Et pas un touriste à l’horizon. On se dit que c’est dommage de passer à côté d’une visite digne de ce nom. On reviendra.

    On repart direction Padova. Et la on va enchaîner les voies vertes, c’est à dire d’anciennes voies ferrées, transformées en pistes cyclables. Comme en France, ces voies sont surélevées de deux mètres par rapport à l’environnement, donc on domine le paysage. Génial. Il fait très chaud cet après midi, encore probablement plus de 40° au soleil. Mais nous sommes seuls à emprunter ces pistes cyclables, il y a très peu de vélos.

    On arrive à Padova par le sud. Et par la place Prato Della Valle. La plus grande place d’Europe. Impressionnant. Un canal circulaire à l’intérieur de la place est bordé de statues. Et encore une fois il n’y a pas grand monde. La chaleur? Les vacances?

    On a un B&B dans une belle maison à l’entrée du centre ville. La décoration intérieure est un peu spéciale.

    On va visiter un peu, la piazza dei signori, son horloge. Très belle ville encore!

  • Padova Venezia

    On commence par un petit tour de Padova, qui nous a bien plu. Quelques photos avant de partir!

    Et puis comme souvent, on se perd avec Valérie. Elle a maintenant la possibilité de se diriger grâce à Komoot, on sait se geolocaliser, donc ce n’est pas un problème, on se retrouve ensuite.

    On prend alors des voies vertes le long de canaux cette fois ci. Ça change un peu, et c’est génial, dès qu’il y a de l’eau, un canal, un lac, la mer, ça change tout de suite l’ambiance. et le long des canaux, il y a les fameuses villas palladiennes. En fait, elles sont toutes différentes. Et il y en a énormément. Pas toutes dans un bon état, certaines sont même abandonnées. Mais certaines sont magnifiques.

    On se rapproche de Venise et l’arrivée est assez pénible. La traversée de Mestre est un calvaire, on a l’impression de tester toutes les pistes cyclables, qui sont souvent sur des trottoirs, et qui passent d’un côté à l’autre de la route sans qu’on sache pourquoi. Ensuite, il y a des travaux, et le chemin pour les vélos passe à travers les lignes de chemin de fer, en souterrain. Un jeu de piste! Enfin on débouche sur le pont qui relie Mestre à Venise, et ça remonte le moral. Quelques kilomètres à rouler à côté des voitures et à voir Venise se rapprocher lentement. Enfin, on arrive Piazzale Roma, où on doit descendre de vélo, Venise étant interdit aux vélos. Un motard s’arrête gentiment à nos côtés pour nous le signaler. ca y est nous sommes arrivés. Pas si dur en fait, et même un peu court pour tout voir en chemin. On reviendra dans le coin.

  • Verona Vicenza

    En fait ce n’est pas tout à fait Vicenza mais une petite ville un peu avant. On doit faire Verona – Padoue en deux jours, donc il a fallut trouver un hôtel à mi-chemin, Vicenza étant trop loin, on a trouvé un hôtel à Montecchio Maggiore.

    Si on regarde un peu la carte, on s’aperçoit qu’il faut passer, pour rejoindre Padoue, à travers les contreforts des Alpes. on a choisit de contourner par le nord, mais sans passer par Vicenza.

    Départ de Verona sous la pluie! Depuis la veille il a fait orage, il a plu toute la nuit, la température est enfin redescendue vers les 20°. Mais ce matin il pleut encore. L’hôte nous propose de prendre le train jusqu’à Vicenza. On réfléchit, on regarde la météo et on se dit qu’on va essayer de pédaler, la météo n’annonce pas une journée pluvieuse non plus. On verra bien.

    On repasse une dernière fois devant les arènes, où nous avons vu La Travolta la veille. Les décors de s’aida, en alternance, sont rangés devant les arènes.

    Ce sera une belle étape encore, au milieu des vignes et des vergers.

    On dira une étape purement vélo, car à l’arrivée il n’y a rien à visiter. Une petite ville sans intérêt. Mais on a pris un hôtel avec piscine donc on va aller faire trempette pour se rafraîchir un peu.

  • Sirmione Verona

    Départ du lac de Garde pour Verona, un autre endroit très attendu de notre voyage.

    On prend le petit déjeuner à l’hôtel, et il est assez pantagruélique ! On en profite!

    Départ vers 9h, mais on a une journée assez courte, 39km. On longe la côte jusqu’à Peschiera del Garda, puis on longe le canale Seriola. Très sympa. Pas trop chaud non plus, pour l’instant.

    Puis ce sera une traversée des champs, des vergers et des vignes comme les jours précédents. quelques côtes mais rien de bien sérieux. Un très beau parcours.

    Arrivée à Verona. Suffisamment tôt pour aller visiter les Giardino Giusti. Il fait très chaud. Visite d’abord de l’appartement du palais, très belles pièces donnant à la fois sur rue et sur le jardin, alignées sans couloir. Puis visite des jardins petits, mais agréables, avec une partie au dessus de falaises, qui domine la ville et offre un beau panorama.

    On finit la soirée dans un excellent restaurant AMO, très recommandable. Maintenant c’est jour de repos à Verona! Il y a pire comme lieu de repos.

  • Brescia Sirmione

    Après cette belle découverte à Brescia, direction Sirmione sur le lac de Garde.

    Sortie de ville facile de Brescia, avec de belles pistes cyclables, un canal conduisant à Salo, mais qu’on quitte très vite pour tirer rapidement vers Sermione. On a réservé une visite de l’isola del garda, le bateau part a 13h30, donc pas de perte de temps inutile. On se fait encore un parcours dans les vignes, quelques belles petites côtes. On croise un petit groupe d’italiens en vélo, trois femmes et un homme, ce sont les femmes qui se consultent concernant la crevaison du vélo à trois roues de l’homme!

    Arrivée au lac de garde, c’est assez grand, plus grand que le Lago de Como ou le Lago Maggiore. On traverse ensuite quelques stations balnéaires et gros villages, tous assez riches, les montagnes sont plus éloignées que sur les autres lacs. L’ambiance est très différente.

    Première rencontre avec le lac de Garde

    A peine arrivés, on repart visiter l’isola del Garda. C’est une île qui appartient à la famille Borguese-Cavazza, avec un palais qui se visite très peu, et des jardins. Belle sortie en bateau, j’adore les voyages en bateau, même si faire une croisière ne me tente pas du tout.

    Retour à Sirmione, on mange une glace, puis on rentre à l’hôtel pour aller ensuite à la plage juste à côté. En fait nous sommes pas mal fatigués, et la température n’y est pas pour rien. On se rend à la plage à pied. L’eau est extrêmement chaude. Il faut au moins marcher jusqu’à mi cuisse pour commencer à avoir de l’eau un peu plus fraîche. Sinon, au bord c’est de la soupe, un marigot comme dit. On dîne sur la plage, poulpe et Valérie. On dîne sur la plage, poulpe pour Valérie et salade de la mer pour moi. Top. Couché de sole le il. Très belle journée.

    Lago del garda, près de Sirmione.

  • Bergamo-Brescia

    Après notre première journée de repos, nous quittons Bergamo pour Brescia. Et encore une fois la sortie de la ville sera longue et pénible. Plus de 20km pour sortir de l’agglomération.

    Mais ensuite, la campagne, les vignes, les micro villages, génial. On fait une partie de la route des vins Franciacorta.

    On se sépare puis on se retrouve pour finir à Brescia. C’est une plus grosse ville que je pensais. On trouve le logement Mich&Letti, on s’attend à tout, mais c’est finalement très cool en plein centre. L’hôte arrive en même temps que nous. Une douche rapide, et on fonce au musée de Santa Giulia. Valérie est en fait assez fatiguée, il faut dire qu’on ne s’est pas arrêté pour déjeuner, juste un arrêt chez Décathlon pour Valérie (gants, petite sacoche,…) et il a fait assez chaud encore, 40 degrés!

    Après un court repos, on attaque la visite. Et là on découvre un patrimoine incroyable. Le Museo di Santa Giulia propose, sur l’emplacement entre autre d’une basilique, deux maisons romaines, un cloître, une histoire de la ville de Brescia depuis l’antiquité jusqu’à la renaissance. Comme souvent on a construit sur les ruines de l’époque précédente, ce qui donne un enchevêtrement de restes historiques, et ceci dans tout le centre historique. On restera deux heures au musée, plus un petit tour de la ville, mais il y a bien des choses à voir. D’ailleurs c’est un site UNESCO c’est dire.

    Un petit dîner, avec du vin pétillant Franciacorta, et au lit pour être en forme le lendemain.

  • Milano – Bergamo

    Notre premier jour nous emmène de Milano à Bergamo. Nous ne connaissons ni l’un ni l’autre cette ville, c’est une excellente raison d’y aller. On se demande s’il y a quelque chose à voir sur le chemin, mais on a beau chercher, il n’y a visiblement rien à voir. Ça va sûrement être une étape dans la banlieue de Milano comme je l’avais fait au mois de mai pour le Tuscany trail.

    On essaye de partir assez tôt pour éviter la chaleur, 8h00. On suit des rues déjà pas mal embouteillées, ou as très sympa comme toujours pour sortir des villes.

    Un virage à droite, et on emprunte une petit chemin dans un parc, en longeant un petit canal pas mal. On suit ce canal pendant pas mal de temps et en fait on sort de Milan comme ça. Génial. Pas de traversée de banlieue un peu pourrie. En fait c’est un canal qui relie Milano à Bergamo, le canal de , et on va faire plus de 30 kilomètre comme ça en chemin de halage. Très belle découverte. On passera aussi à Gorgonzola, et même on s’arrêtera prendre un café.

    La fin sera moins marrante, l’entrée dans Bergamo est longue et la route d’approche tres plate et monotone.

    Notre réservation pour la nuit est très sympa en revanche. Notre hôte, à peine en retard nous rejoins au café d’en face. Et nous paye nos consommations. c’est un appartement avec deux chambres, et nous verrons à peine les autres occupants. Il y a une terrasse et nous y passerons quelque temps.

    Bergamo est une petite ville très sympa, en particulier sa ville haute. Nous y passerons la journée du lendemain, ce sera notre première journée de repos. Déjà! Visite de la basilique et de la cathédrale, glaces, tranquilles. De vraies vacances.