Vélibre

Vélo. Libre. Vélibre.

Catégorie : Matos

  • Retour sur le sujet du matériel (l’éternel retour)

    Aujourd’hui, je suis tombé sur un article du journal Single Tracks, à propos de quelque matériel pratique à acheter pour le bikepacking, et actuellement en promotion. Au passage, ce journal est intéressant, pas autant que bikepacking.com qui reste pour moi la référence, mais quand même de temps en temps, il y a des articles sympa.

    Celui d’aujourd’hui est à propos de quelque basiques, et ça me donne l’occasion de revenir sur ces basiques. Nous sommes fin octobre, c’est un peu la fin de la saison du vélo (sauf pour les sauvages du Bikepacking qui roulent par tous les temps, ou à moins de voyager loin) et cela donne un peu de temps pour faire des bilans et préparer les futurs voyages.

    Alors ces incontournables sont ils, vraiment, incontournables?

    La frontale

    Pour moi en effet une frontale est obligatoire. Meme si vous allez à l’hotel le soir, avoir une petite lampe frontale est hyper utile.

    Il y a néanmoins pour moi deux types de frontale:

    • les frontales pour le soir au campement (dans la tente), ou même en ville si ce n’est pas éclairé en sortant du resto (de + en + souvent).
    • Les frontales pour s’éclairer sur le vélo

    Les deux sont très différentes. Pour faire court, la première sera pas chère, légère, petite et peu lumineuse, la seconde vous permettra de vous diriger dans la nuit noire à vélo et sera donc beaucoup plus puissante. Elle viendra en plus de la lumière sur le vélo, et vous permettra par exemple, en tournant la tête, d’éclairer la sortie de virage sur une route avec des virages en épingle, alors que la lumière du vélo éclairera toujours devant le vélo. C’est du vécu, croyez moi.

    Pour la première, encore une fois Decathlon vend des lampes très peu cher, qui font le job, pour 10€ environ. Ce serait bête de s’en priver. Pour la seconde, prévoir plusieurs dizaines d’euro et un minimum de 200Lumens, mais plutôt 500Lm. Dans les deux cas, préférer une recharge par cable USB plutôt que par batterie externe, voire chargeur propriétaire dédié de la batterie (j’ai vu ça).

    Vous pouvez emmener les deux, c’est ce que je fais.

    La chemise en flanelle

    Bon alors je ne vais pas me lancer sur le sujet de l’habillement en bikepacking, ça m’emmenerait trop loin, mais c’est un sujet à traiter néanmoins. Pensez seulement à Saison, Climat, Poids, Encombrement, et vous avez de quoi faire une thèse sur le sujet.

    Le porte bagage

    La encore, sujet dédié : porte bagage avec sacoches ou bien sacoche de selle, cadre, cintre? Plus facile comme sujet à mon avis mais quand même demande un article spécifique.

    La tente (ou le bivi)

    Alors perso, je n’ai jamais rencontré personne utilisant un bivi. Je rappelle qu’un bivi est en gros un sursac de couchage, avec de l’espace pour la tête (pour respirer). On y met à l’intérieur le matelas gonflable et le sac de couchage (et l’oreiller). L’intéret premier est le poids inférieur. La tente, normalement tout le monde connait.

    En bikepacking, le mantra est normalement léger-peu encombrant. Ca veut dire bivi, ou tente ultra légère (UL). Ultra légère veut dire autour de 1kg, ou moins. Pour moi, un bivi doit faire moins de 500g, sinon autant prendre une tente, on y gagne en espace.

    Personnellement, j’ai une tente Big Agnès Fly Creek 2 places. Il existe une version bikepacking avec des arceaux courts pour ranger la tente dans un sac de cintre par exemple (la mienne est d’ailleurs en promo actuellement sur le site Big agnès à 280$). J’en suis très content, elle fait un peu plus d’un kilo. Il faut quand même faire attention, ultra léger veut dire un peu fragile. Les zips en particulier sont à manipuler doucement. Pour moi, le poids pour une tente est la priorité, avec le prix! Il existe des versions avec arceaux carbone, tissu de plus faible grammage, mais alors ça peut passer du simple au double.

    Pour un bivi, apparemment, il y a deux modèles à moins de 500g, sur le site Aventure nordique, des marques Outdoor Research ou Sierra Designs (qui fait aussi des tentes UL).

    Ca me tente bien d’essayer un jour le bivi, les avantages sont a priori le poids bien sûr, mais aussi la simplicité et la vitesse de l’installation. Les inconvénients que j’imagine sont l’aspect faible espace disponible, et la condensation plus importante. Peut être d’abord dans de bonnes conditions, sur une nuit en plein été?

    Le vélo

    A ben oui le vélo en bikepacking, c’est important. Non, sérieux le Trek Farley 9 proposé est un très beau vélo, peut être le seul typé réellement voyage, avec ses deux porte-bagages. Mais bon ça c’est une vrai sujet d’article dédié bien sûr. Vous connaissez mon choix : un gravel, en carbone. J’y reviendrai.

    Le filtre à eau

    C’est, pour nous européens, superflu, à moins de trainer dans des déserts en Espagne en été par exemple. En Europe, l’eau est disponible partout pour autant qu’on y pense un minimum à l’avance.

    Mais si vous changez de continent, dans des régions désertiques, alors je pense que ça doit être utile.

    Le food pouch

    Personnellement, je n’en ai pas. Vous savez c’est ce petit sac, en général d’un litre max, qui se fixe dans le coin de la potence et du guidon. Certains en mettent deux de part et d’autre de la potence. On peut y mettre pas mal de choses. C’est surement très pratique, mais voilà faut se limiter en espace et en poids, sinon, on peut aussi prendre une remorque. Personnellement je préfère une sacoche sur le dessus du tube de cadre horizontal, qui me parait offrir une meilleur accessibilité car moins profond. Mais je comprends le concept, d’ailleurs certains ont les deux :

    Le gilet sans manche coupe vent

    Alors j’étais dubitatif, et puis j’en ai acheté un chez Gorewear, et j’en suis très content. D’abord l’encombrement est très réduit, la taille d’un poing serré. Ca pèse très peu. Surtout, ça ne fait pas double emploi avec une veste de pluie. C’est juste que par temps frais, mais pas froid, avec du vent ou de la vitesse, ça evite la petite fraicheur qui vient de la transpiration. Les anciens mettaient du papier journal sous le maillot, je pense que c’est la version moderne du papier journal. Sur le mien, seulement l’avant est coupe vent, l’arrière est en mesh donc ça ne tiens absolument pas chaud. Donc oui je conseille le gilet sans manche coupe vent.

    La presse à café

    Alors dans la rubrique « glampacking » (emmener un article glamour en bikepacking), la presse à café, c’est un choix possible. Il faudra quand même ajouter la popotte avec le réchaud, et le café (moulu?), mais pourquoi pas? Personnellement, je préfère dans cette rubrique, la chaise pliante Helinox Chair Zero, qui fait seulement 500g, ou le tabouret tripod, encore plus léger, mais plus fragile?

    Le Talkie Walkie satellite

    Imaginez, vous êtes dans le désert, il fait 50°c, vous avez crevé des deux roues, vous n’avez plus d’eau, le plus proche ravitaillement est à 200km, et des bêtes féroces menacent de vous attaquer. Qu’est ce que vous faites? Eh bien vous êtes bien content d’avoir chargé votre talkie walkie satellite pour appeler au secours. Ou bien, plus simplement, vous voulez appeler votre chérie.e. Ah ben oui, il y a les portables en général. Bon donc, sans intérêt.

    La batterie de recharge

    Je passe le second article sur un porte-bagage, la veste aussi c’est dans la rubrique habillement à venir, et je m’arrête sur la batterie pour la recharge des appareils, ou power bank. Alors ça oui! C’est indispensable. Pensez que vous allez emmener un téléphone, un gps de vélo ou une montre ou les deux, deux lampes sur le vélo, une voire deux frontales, peut être une action cam (gopro), et pour les plus fous un appareil photo reflex, un camescope, une tablette. Donc il va falloir recharger tout ça et peut être meme dans la journée, car la nuit il faut dormir et ne pas recharger les appareils les uns après les autres.

    La vraie question, c’est d’ailleurs peut être, non pas « dois je emmener une batterie? », mais plutôt « quelle batterie dois je emmener, quelle capacité? ».

    Il y a en gros 3 capacités possibles sachant que la question va être en fonction du rapport capacité/poids, voire prix. 5000, 10000 ou 20000mA. Plus c’est gros plus ça charge et plus c’est lourd et encombrant.

    Personnellement j’en ai deux différentes:

    • une de 5000mA, qui me fait deux ou trois recharges d’iPhone
    • une de 20000mA, qui est si costaud que je ne sais pas sa capacité de recharge, mais probablement proche de 10 recharges

    Pourquoi? Parce que j’avais la petite, très bien, et puis je suis parti en hivers 2020 pour 12 jours le long de la Méditerranée. 2020 rappelez vous c’était couvre feu, magasin de première nécessité ouverts seulement, donc impossible de recharger dans la journée dans un bar ou restaurant, et difficilement le soir sauf à l’hôtel. Mais pas tous les appareils (ou alors faut pas dormir ou avoir 12 chargeurs!). Donc ça m’a bien pris la tête, et en rentrant j’ai acheté la seconde batterie. Honnêtement, je m’en suis rarement servi. Elle est très bien mais elle est lourde. Je l’emmène parfois, mais vu que je vais en fait assez souvent à l’hôtel ou en b&b, je peux recharger, donc la petite batterie me suffit.

    Peut être que l’idéal serait deux petites batteries de 5000mA. Si je repartais de rien, je pense que c’est la solution que je prendrais. Mais ne négligez surtout pas ce point. Surtout si vous faites beaucoup de bivouac ou camping, vous aurez sûrement des soucis de recharge. Et les soucis, ceux qu’on peut prévoir, ce n’est pas ceux dont on veut s’occuper. Il y a assez de ceux qu’on n’a pas prévu. Je ne saurais que trop vous conseiller de mettre en place une routine de recharge de vos appareils. Et de savoir à l’avance à quelle vitesse ils se déchargent. Certains tiennent un jour, ou moins, certains plusieurs jours. Certains appareils sont indispensables donc vous devez prévoir de les avoirs toujours chargés pour la journée, au minimum, voire plusieurs jours. À savoir (avec la raison) :

    • Le téléphone (pour appeler en cas de problème, sécurité)
    • Le GPS (pour vous diriger, sécurité)
    • les lumières (pour être vu, sécurité)
    • Les frontales (pour voir, sécurité)

    Ça fait quatre appareils, pour une raison de SÉCURITÉ. Je ne parle même pas de GoPro ou appareil photo. Bon je sens venir l’article dédié à la recharge…

    Batterie? Indispensable!

    Ce que j’aime dans l’article de Single Track, ce sont les câbles intégrés dans la batterie. Ah les câbles! Micro USB, USB C, Apple Lightning, Garmin Watch ! Le bonheur des « standards ». J’y reviendrais.

    Et sinon, pour toi, c’est quoi les autres indispensables?

    (J’adore faire un interview de moi même.)

    Alors, les outils, les pièces de rechange, et les pneus, tubeless ou chambre à air.

    Pneus. J’ai un avis bien sûr, mais j’ai un souvenir de crevaison, deux en fait.

    Le premier, c’est un souvenir de crevaison dans le sud ouest, près de Leucate. Crevaison le soir au bivouac, un vent de malade au petit matin, et donc pas facile d’identifier la localisation du trou en écoutant le souffle de l’air qui sort de la chambre à air. (Immédiatement je sens l’article dédié à la crevaison). Donc plutôt tubeless.

    Mais je me souviens aussi de cette sortie où le fond de jante a craqué, donc chambre à air… ou ce trou si gros que le liquide préventif n’arrivais pas à le boucher (et qui a souillé mon cadre). Donc plutôt chambre à air.

    Bref, attendez vous à des galères de pneus.

    Les pièces de rechange. Il n’y en a pas tant que ça, rassurez vous.

    La patte de dérailleur. C’est une pièce, en général spécifique à votre vélo, qui permet en cas de choc sur le dérailleur, de casser et d’éviter la casse du dérailleur. L’idée est qu’une patte de dérailleur coûte moins cher qu’un dérailleur.

    Ce n’est pas faux. Sauf que trouver un magasin de vélo, en France ou en Europe, qui aura votre dérailleur en stock, c’est hyper facile, alors que trouver une pâte de dérailleur pour votre vélo spécifiquement, c’est mission impossible.

    Donc patte de dérailleur, oui. Quoi d’autre? Des rayons. Oui, mais moi je n’en ai pas parce que c’est spécifique à ma roue et les magasins de vélo n’en proposent même pas. il paraît que quand un rayon casse, d’autres rayons cassent ensuite. Probablement. Mais ça ne m’est jamais arrivé. Alors que la patte de dérailleur, oui.

    Et vous vos indispensables, c’est quoi?

  • La Moselle, le bilan matos

    Ce n’est pas souvent que je fais un bilan matos, un bilan tout court d’ailleurs. Surtout en milieu de voyage. Mais j’ai les idées fraîches, et si j’attend la fin, je risque de ne pas prendre le temps.

    Ça fait pas mal d’années maintenant que je voyage à vélo mais je n’ai toujours pas de liste toute prête, et je me pose toujours la question sur ce que j’emmène. Y en a marre, surtout que j’ai emmené trop de choses. Rappel, encore plus valable qu’en randonnée à pied : on ne prend que ce qui sert vraiment. On peut acheter en cours de route si besoin. On peut (doit) laver de toutes façons. Donc voici ma liste pour la prochaine fois, que je mettrai à jour à l’arrivée. C’est une liste pour un voyage en été en Europe centrale, ça peut un peu changer si la destination est plus nordique ou plus océanique. Aussi je suis à l’hôtel, mais je ne pense pas que ça influe sur la liste. Enfin, mis à part le couchage bien sûr. En bivouac, j’ai bien sûr la tente, le duvet et le matelas. Ah oui, aussi, la durée du voyage n’a aucune influence sur la liste, ou presque; pour une semaine ou deux semaines, c’est pareil.

    Une bonne pratique : à la fin, lors du déballage, faire le point sur ce que vous n’avez pas utilisé. Peut être que la prochaine fois il ne faudra pas l’emmener.

    Vêtements

    Il faut avoir :

    • Pour le vélo:
      • Deux maillots légers
      • Un cuissard
      • Un maillot manches longues
      • Un ou deux sous maillots
      • Deux paires de chaussettes
      • Un pull chaud mais léger
      • Un imperméable
      • Un pantalon de pluie (à confirmer)
      • Une paire de gants
      • Une casquette
      • Une paire de lunettes de soleil
    • Pour le soir (en ville)
      • Un pantalon
      • Un short
      • Un, voire deux maillots manches courtes
      • Une chemise manches longues
      • Deux slips
      • Une paire de chaussures très légères mais permettant de marcher longtemps (bon maintient), pour les visites

    Remarques

    • Le pull chaud sera le plus chaud et léger et packable possible. Ça peut coûter cher. Moi j’ai craqué sur un Castelli en polartec alpha…
    • Je lave la tenue de vélo tous les jours. Ça sèche sans problème, et la fréquence rapide permet de passer un minimum de temps au lavage, le linge n’étant pas très sale.

    Matériel

    • Multi-tool
    • Rustines and co
    • Pompe à vélo
    • Pince pour démonter une chaîne
    • Maillons de chaîne
    • Patte de dérailleur de rechange
    • Huile de chaîne
    • Liquide préventif si tubeless
    • Une chambre à air de rechange si tubeless (voire aussi si pas tubeless)
    • Un chiffon
    • Un rouleau de bande adhésive (super solide, super adhésif). Très utile pour réparer tout un tas de choses.
    • Une paire de gants latex
    • Un antivol
    • Trois câbles de recharge à différent formats (USB C, micro USB, Lightning)
    • Un chargeur multi-câbles USB
    • Un téléphone
    • Un gps de vélo
    • Une batterie de recharge, voire deux batteries
    • Lumières avant et arrière
    • Un sifflet
    • Un couteau
    • Une cuillère
    • Des sacs plastiques à glissière
    • Du petit matériel (sangles, corde,…). Attention pas trop!
    • Une housse de voyage pour le vélo démonté dans le train (cousue main)
    • Crème solaire
    • Baume lèvres
    • Barres énergétiques, ou fruits secs et noix

    Ce que j’emmène de superflu

    • Un drone
    • Une GoPro, sans perche, mais une fixation de bouche.

    Ce que je n’emmène pas

    • Un appareil photo avec plusieurs objectifs (quoique je l’ai déjà fait)

    Ce que j’avais emmené en plus lors de ce voyage (et que je n’aurais pas dû prendre)

    • Deux maillots vélos
    • Une paire de chaussettes
    • Deux maillots pour la ville

    Variante demi saison ou version bivouac

    Évidemment, cette liste varie un peu si je pars en bivouac, ou si le voyage est en demi saison. Ça sera le sujet d’un prochain article!

    La bagagerie

    Je n’ai pas changé depuis longtemps mon dispositif, dans le cas où je ne prends pas de couchage :

    • Sur le cintre : un Ortlieb Ultimate. J’y place le drone et des bricoles
    • Sur le tube de cadre : une longue sacoche Apidura Racing, plus pratique et volumineuse qu’une sacoche classique. J’y met un peu de nourriture, mais surtout ma GoPro, le baume à lèvres, parfois les lumières, le téléphone.
    • Dans le cadre : un sac de cadre complet apidura. J’y mets tous le materiel.
    • Petite sacoche apidura sous le tube diagonal pour la nourriture
    • Sacoche de selle apidura pour tout les vêtements

    Le vélo démonté dans le train

    On commence à avoir pas mal d’expérience avec nos houses de vélos. Valerie a un nouveau vélo, avec un guidon plat beaucoup plus large, une nouvelle housse basée sur l’ancien vélo. Le tout s’accorde à peu près, même si la housse a été faite pour son autre vélo. Bon point!

    Vélos démonté sous housse, en gare de Koblenz

    A noter que nous avons pris un ICE entre Sarrebruck et Paris, qui n’avait pas d’espace vélo. Nous avions réservé dans la dernière voiture, en première classe, et avons pu mettre nos vélos dans la plateforme à l’entrée du wagon. Sans gêner personne, même si on bloquait un peu l’entrée d’un local technique. Mais on n’a pas eu de problème. À retenir.

    A noter qu’une petite sangle ou tendeur permet d’assurer les vélos dans le train, quand il n’y a rien de disponible à bord du train.

    Vos commentaires sont les bienvenus.

  • Un accessoire pour empêcher la sacoche de cintre de frotter sur le cadre, pour 2€ seulement. Faite le vous même !

    J’adore la simplicité, les objets bien faits, qui fonctionnent parfaitement, et idéalement pas chers. C’est une sorte de graal pour moi. En ce qui concerne le vélo, et le bikepacking en particulier, j’adore aussi ce qui est léger.

    J’avais un problème avec mon sac de cintre, il frottait sur le cadre, il avait usé la peinture, le carbone était à terme menacé, et ceci après mon premier voyage, donc il fallait trouver une solution. Certains sacs sont vendus avec des intercalaires en mousse, mais le mien, l’Apidura Expedition, en est dépourvu. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi Apidura n’a pas résolu le problème, d’une manière ou d’une autre.

    Après pas mal d’essais, de réflexion, je pense avoir résolu le problème de la manière la plus simple et la moins chère et la plus légère. Le graal donc. Il s’agit d’un accessoire fabriqué à partir d’une simple barre d’aluminium de 6mm de diamètre, courbée pour épouser la potence et le cintre. Je suis sûr que cet accessoire va intéresser du monde.

    L’accessoire fini et recouvert de bande adhésive. Il me reste à améliorer l’esthétique.

    Mais d’abord un petit retour sur ce qui m’a conduit à ça.

    Les origines

    Quand j’ai constaté que le sac était en train d’abimer mon cadre (et inversement), j’ai d’abord mis du scotch de protection, y compris le scotch épais que j’ai mis à d’autres endroits sur mon cadre en carbone, le Effetto Mariposa en 1.2mm d’épaisseur. Il est transparent donc ne se voit pas. Et il colle bien, pas un soucis après 11000km. C’était une sorte de mur qualité.

    Le problème. Le sac comprime les gaines qui viennent frotter contre de tube vertical du cadre. On voit bien le scotch Effetto Mariposa appliqué sur le cadre en premiere solution.

    Mais ça n’a pas suffit, le scotch a fini par se décoller. Et puis ce n’était pas une bonne solution à mon sens, je voulais neutraliser les frottements.

    J’ai donc imaginé un système de corde, qui vient tirer sur le dessous du sac vers le haut, fait le tour du sac par dessus et vient se coincer derrière la potence au moyen d’un coinceur. C’était pas mal, mais pas génial du tout pour accrocher et décrocher le sac. Et il fallait resserrer le système régulièrement.

    J’ai en parallèle commencé à m’intéresser aux porte-bagages avant. Mais tout ce que je voyais était soit lourd, soit cher, soit les deux. Sur mon premier voyage au bord de la Méditerranée, j’étais parti avec un porte bagage Klickfix fixé sur le guidon, et je m’étais dit que c’était peut être une bonne solution quand on est très chargé.

    J’ai commencé à avancer vers la solution en lisant l’article de bikepacking.com sur les porte-bagages avant. Au passage je vous recommande vraiment ce magazine en ligne sur le bikepacking, la bible américaine sur le sujet. Il y a même des hors séries papier si vous vous abonnez. C’est en anglais mais on peut toujours bénéficier d’une traduction automatique de bonne qualité de nos jours. Et puis il faut se mettre à l’anglais! Je vous recommande en particulier la rubrique bikepacking 101, qui a été probablement ma première inspiration pour le matériel de bikepacking.

    Le premier porte-bagages qui a attiré mon attention est le Jack the bike rack. Simple, pas trop lourd, je me suis dit que c’était la solution. J’en ai même commandé un sur Kickstarter.com quand le projet est sorti. Mais j’ai raté la campagne et il ne m’a jamais été livré. Ce qui m’avait plus, c’était l’utilisation d’une corde qui faisait le tour de la potence et donc formait de manière simple un bras de levier pour bloquer le porte bagage, et l’empêchait de basculer vers le bas avec le poids du sac. Un peu comme mon système de corde en fait. Et il n’y avait aucune vis qui pouvait lâcher avec la répétions de vibrations au cours des voyages (un problème récurent avec les porte bagage de vélo). Mais ça restait un peu lourd, 700g tout de même.

    Le second était le Swood twisted T-rack. C’était exactement le système que je cherchais. Pas vraiment un porte bagage, mais un moyen de tenir le sac éloigné du cadre simplement.

    Simple, léger (100g), probablement solide en acier. Mais quand même 70$, et puis je n’aimais pas la fixation sur le pivot de fourche, je ne sentais pas ce système sur une fourche en carbone. Je crains les frottements trop nombreux.

    La dernière inspiration est venue d’une vidéo, toujours sur le site bikepacking.com, expliquant comment construire un porte bagage soit même, avec des plaques en aluminium cintrées et vissées. La personne expliquait en particulier comment cintrer les plaques en alu, sans outil. Le porte bagages ne m’intéressait pas, bien trop complexe pour moi, mais la technique de cintrage, sans outil m’avait bien plu.

    La solution

    Alors, de passage dans un magasin de bricolage, je tombe par hasard sur des tiges en aluminium, et ça a fait tilt. Je me suis dit que je pouvais cintrer moi-même la tige autour de la potence et du cintre, pour former un accessoire comme je cherchais. Et la tige d’un mètre de long coûtait, en diamètre 6mm,… 2€! L’avantage de l’aluminium est que c’est léger comparé à l’acier, mais surtout il est moins rigide, plus plastique, donc on peut cintrer une tige de 6mm à la main sans outil de cintrage. Peut être on peut obtenir le même résultat avec une tige en acier mais alors d’un diamètre inférieur.

    J’ai donc fait ça la veille de mon récent voyage sur la Vélofrancette. Ça a été si vite fait que je n’ai pas pu prendre beaucoup de photos en cours de réalisation, mais c’est vraiment très simple à faire. Il vous faut :

    • Une tige d’aluminium de 6mm de diamètre et un mètre de long (c’est ce que j’ai trouvé, on peut prendre un plus gros diamètre mais pas trop quand même)
    • Un manche à balais, choisissez le de diamètre assez gros, idéalement, le même diamètre que votre potence. Un manche de pioche est probablement plus adapté (plus gros), mais je n’en avais pas sous la main.
    • Une scie à métaux, pour couper les extrémités de la tige lorsque le cintrage est terminé,
    • Une lime ou râpe mais peut être une lime à ongle peut suffire

    Et c’est tout!

    Il faut d’abord courber la tige en son milieu, autour du manche à balais, pour former une sorte de U. Vous pouvez demander à quelqu’un de vous tenir le manche, ou bien fixer le manche sur une table avec un serre joint. Ou même utiliser directement votre potence, et courber la tige dessus (personnellement ce n’était pas très pratique de procéder avec la potence directement, je n’étais pas à l’aise pour cintrer la tige appuyée sur la potence). Le principe du cintrage est le suivant:

    Schéma de principe du cintrage.

    Regarder la vidéo ci-dessus pour voir comment courber une plaque en alu, c’est pareil pour une tige. Il faut placer les mains le plus près de la courbure à créer, mais suffisamment loin pour avoir la force d’appuyer sur la tige.

    • Poser le manche à balai à l’horizontale sur une table, et le maintenir
    • Poser la tige d’aluminium sur le manche
    • Appuyer sur la tige de part et d’autre du manche, vers le bas, jusqu’à former un U autour du manche, en amenant les branches de la tige à la verticale

    C’est vraiment facile, je n’avais pas fait ça auparavant. Il faut ramener les deux parties parallèles. Vous comprendrez qu’on vient insérer l’accessoire sur la potence entre les deux branches, d’où le diamètre du manche à balais. Le mien était un peu trop fin, d’où un rayon trop petit. Mais ça a fonctionné quand même.

    Une fois le premier coude en U obtenu, il faut maintenant cintrer chaque branche, cette fois ci pour qu’elle passe au dessus du cintre. Pour cela, glisser la tige courbée par dessous la potence, les deux branches vers le haut. Bien maintenir la tige en appui sur la potence en dessous, et sur le dessus du cintre. Ensuite, courber chaque branche, en ramenant chaque branche, une par une, vers le bas, en faisant faire à la branche 90° à peu près, et en utilisant votre cintre comme outil de cintrage. Cintrer chaque branche jusqu’à l’angle désiré.

    Et voilà.

    Il ne reste qu’à couper les brins à la bonne longueur, en fonction de votre sac. Pour cela, remplissez votre sac comme d’habitude, attachez le sur le cintre comme d’habitude, pour qu’il vienne en appui sur l’accessoire, et prenez un repère où couper la tige. Faire bien attention à remplir le sac au maximum, comme dans la réalité, et de le fixer serré sur le cintre. Ça évitera de couper les branches trop court, et que les extrémités de la tige viennent blesser le sac (ça serait un comble d’abîmer votre sac en essayant de le protéger).

    Et voilà. Il vous reste à couper les parties inutiles, limer les extrémités pour éviter d’avoir un bord saillant (blessant), et recouvrir la tige pour protéger votre potence et votre cintre des frottements. Personnellement, j’ai mis de la bande tramée que j’ai acheté pour autre chose et que j’emmène maintenant en voyage car elle est vraiment solide et la colle est super forte, si bien que je devrais pouvoir l’utiliser pour des réparations diverses si besoin. Pas très esthétique mais ça fait le boulot. Chatterton, guidoline fine, chambre à air devraient faire l’affaire sinon.

    Voilà. C’est fini. Et en plus vous pouvez enlever cet accessoires quand vous voulez, il tient sans rien sur le cintre, seulement le poids du sac le maintient en position.

    J’ai voyagé dix jours sans encombre, et même sans sac ça ne bouge pas (je l’ai oublié sur le cintre le dernier jour alors que je n’avais plus de sac, il n’a pas bougé). Ça vient de l’ajustement sur mesure directement sur la potence et le cintre.

    A noter : cet accessoire est en aluminium. C’est un métal suffisamment souple pour être tordu, assez léger, mais qui plastifie facilement. C’est à dire qu’une fois cintrée, la tige ne doit pas être décintrée, puis décintrée, etc. Car il y a alors risque de rupture par fatigue. Donc essayez de faire les opérations de cintrage bonnes du premier coup.

    A noter également, on doit pouvoir sur le même principe, construire un vrai porte-bagages en courbant les branches une dernière fois à l’horizontale, vers l’avant, pour offrir une petite plateforme de support des bagages, un peu comme « Jack the bike rack » vu plus haut. Ca fera peut être l’objet d’une version 2.0 de cet accessoire.

    J’espère que cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager et construire votre support aussi. Je vous tiendrai au courant du comportement à l’usage de ce support. Pour l’instant il a passé le premier test en vrai grandeur pendant 10 jours.

  • Utilisation de housses cousues à la main pour le transport de vélos dans le train.

    Voilà un thème récurrent pour les voyageurs en vélos : comment prendre les trains interdits aux vélos non démontés, comme les TGV?

    La solution est de démonter plus ou moins complètement le vélo. Il existe des solutions du marché, des housses ou sacs pour vélos démontés. En général, on démonte les deux roues, les garde-boue, le porte-bagage, éventuellement les pédales, éventuellement on tourne le guidon, et on place le tout dans une housse plus ou moins renforcée. La housse doit faire, pour les trains SNCF, 130cm de long par 90cm de haut. Il n’y a pas de contrainte de largeur.

    Il existe des housses chez décathlon, mais aussi la marque Buds, et aussi chez Amazon. Ces housses repliées restent lourdes et encombrantes. J’ai déjà utilisé une housse décathlon et je laissais la housse dans une consigne, ce qui est cher et qui oblige à revenir à mon point de départ.

    Pour mon dernier voyage, je cherchais une alternative et je suis tombé sur le site de Marie qui a la même vision que moi, et qui s’est donc confectionné ses propres housses, en achetant le tissu et en cousant la housse. La promesse est alléchante : moins de 300g et le volume d’une canette une fois pliée. Donc logeable dans une sacoche de bikepacking. Vous pouvez trouver le patron de la housse sur le site de Marie.

    Valérie étant couturière, elle a gentiment accepté de nous confectionner des housses sur la base de ce modèle. et nous avons pu les expérimenter sur notre voyage.

    La promesse est tenue: moins de 300g et même avec des velcros de fixation et une sangle, ça reste tout petit, de l’ordre d’une canette. Maintenant, voyons comment ranger le vélo dans cette housse.

    Avant le rangement. Au pied, la housse rangée dans son sac.

    Attention: le tissus utilisé est du nylon ripstop. Rien à redire sauf que ce tissus est très glissant. Donc lors de la couture, il faut faire attention pour maintenir les tissus bien en place. Et ensuite dans son utilisation, il faut faire attention de ne pas marcher dessus sous peine de glisser.

    Attention également, cette housse n’offre aucune protection pour le vélo. Il faut faire attention que le vélo ne heurte rien, surtout si le cadre est en en carbone comme dans mon cas. Je conseillerais de démonter le dérailleur arrière par précaution (même si je ne l’ai pas fait cette fois-ci!). Aussi, la housse n’a aucune structure, donc le vélo démonté doit tenir tout seul, avec les roues attachées sur lui. J’ai trouvé que le mieux était de mettre le vélo à l’envers dans la housse, le vélo reposant sur le guidon et la selle. Plutôt que le faire reposer sur le pédalier et la fourche ou les bases arrières. Comme cela il est beaucoup plus stable et tient sur le sol tout seul, sans risque d’abîmer la mécanique. La question est alors de savoir comment fixer les roues sur le cadre et ensuite comment porter le tout. Je me place en situation de bikepacking léger, donc je dois faire la fixation de l’ensemble avec le minimum de choses. Une sangle et des velcros.

    Allons y! On peut laisser sur le vélo des choses qui ne gêne pas, par exemple des sacoches de cadre ou de tube supérieur. Simplement les vider pour éviter que ce soit trop lourd lors du portage. On commence par mettre le vélo a l’envers.

    Pour les vélos de petite taille, il se peut que les roues glissent si elles ne sont pas bien fixées sur le cadre. Elle peuvent alors se désolidariser et venir se mettre en travers dans la housse, empêchant le vélo de tenir sur le guidon et la selle. J’ai trouvé une solution pour empêcher cela :

    • Placer la roue contre le cadre
    • Poser la roue sur le coup de pied. Cela permet d’assurer que la roue ne touchera pas le sol ensuite
    • Placer un Velcro sur la base arrière
    • Placer le second velcro sur le tube diagonal. Ce Velcro doit être bien serré pour maintenir la roue en place. C’est lui qui va empêcher la roue de descendre ensuite. Le premier Velcro va juste maintenir la roue en place.
    • Enlever le pied : la roue doit rester en place.
    • Faire de même pour la deuxième roue.
    Une petite vidéo explicative pour attacher une roue, seul, sur le cadre du vélos, avec des velcros. Noter le pied placé sous la roue. Notez qu’on n’enlève pas le porte-bagages.

    Une fois les roues assemblées sur le cadre, on attache la sangle de portage au cadre. La sangle est une simple sangle en nylon, de 2.5cm de large. On fait un noeud de chaise à chaque bout pour l’attacher au vélo. Le noeud de chaise est un noeud célèbre qui permet d’être facilement dénoué même après un serrage très fort. A mon avis, s’il n’y a qu’un seul noeud à connaître, c’est le noeud de chaise. La longueur de la sangle doit permettre de porter le vélo à l’épaule, donc elle est assez courte. Dans mon cas, elle fait à peu près 1,20m. Vous pouvez la faire un peu plus longue Et régler ensuite.

    On peut maintenant poser le vélo dans la housse.

    Et voilà, c’est fini. On peut alors porter le vélo à l’épaule, voir porter deux vélos si nécessaire. La marche est possible avec deux vélos si les manivelles et pédales sont positionnées correctement. Dans le cas présent, les vélos font à peu près 10kg chacun, avec les sacoches on est en dessous de 25kg pour l’ensemble.

    Dans le train, en première classe dans le TGV Milan-Paris, ça donne ça :

    Honnêtement, dans le TGV inouï Milan-Paris, heureusement que nous étions en première classe. Dans les espaces bagages de ce train, il est impossible de faire tenir un vélo plié.

    Voilà notre première expérience avec nos nouvelles sacoches, à l’issue d’un aller retour Paris Milano. Et comme je disais ce matin : une expérience, c’est un peu court, deux expériences, c’est le début d’un savoir.

    Qu’est ce que nous allons améliorer à l’avenir? Les scratch sur le rabat. Le rabat est un peu trop grand et les scratch positionnes un peu trop haut. L’ensemble fait que la housse n’est pas tendue du tout mais plutôt flottante autour d’un vélo. Elle peut éventuellement s’accrocher à quelque chose, ou quelqu’un se prendre les pieds dedans. A revoir. Pour le reste, c’est parfait. Merci Marie!

    Nous attendons vos commentaires!

  • Mon nouveau casque spécial Tuscany trail

    Parce que le Tuscany trail est une couse internationale, rassemblant des participants de nombreux pays, mais aussi pour pouvoir mettre une casquette sous le casque pour le protéger la nuque du soleil toscan, j’ai décider de m’acheter un nouveau casque.

    Je vous laisse juge du design mais moi il me plaît bien. Il permettra aux autres participants de m’appeler par mon prénom, moyen facile pour briser la glace.

    À suivre

  • Tuscany trail : vélo prêt !

    Dans mon setup vélo 2022, il y a une nouvelle potence un peu plus courte. Mon podologue m’avait conseillé de changer après avoir reculé la selle de 2cm, afin d’épargner un peu mon genou.

    Au passage, le comportement du vélo a vraiment changé, il est maintenant un peu plus vif, peut être même un peu trop. A voir si je garde ces réglages longtemps. Mon genou me le dira.

    J’ai donc acheté une nouvelle potence, passant de 9cm à 8cm. Pour cela j’ai du démonter la direction, et au passage j’ai acheté des roues de 650b, avec de nouveaux disques de frein, de nouvelles plaquettes. Je trouvais que ça broutais un peu au freinage, donc j’ai encore démonté, nettoyé, graisse, mais alors impossible de régler proprement le serrage de la direction. Soit trop serrée, soit pas assez. Bizarre.

    Un petit tour chez mon vélociste, et je découvre que j’avais monté un roulement à l’envers! Heureusement, je n’ai pas trop roulé comme ça, j’aurais pu abîmer le roulement.

    C’est le roulement du dessus qu’il fallait monter dans le bon sens!

    Tout est rentré dans l’ordre! Je n’ai plus qu’à préparer mes bagages maintenant.

    A suivre…

  • Découverte de la couverture polaire pour s’isoler du sol

    Bonjour

    J’ai découvert lors d’un récent voyage aux états unis, qu’une couverture polaire était un excellent isolant. Pour avoir campé pendant deux semaines par des températures en-dessous de 0°C (-5°C, -9°C), avec un matelas pneumatique très épais, j’ai néanmoins eu assez froid. Le matelas en plastique étant en fait un excellent conducteur (le plastique), malgré l’important volume d’air.

    Mais j’ai découvert qu’une couverture en laine polaire, même fine, améliorait très sensiblement la situation. La fibre polaire est faite de PET (Polyéthylène Téréphtalate), et les fibres sont creuses, d’où l’isolation apportée. En plus, elle est apparemment recyclable à l’infini, ce qui ne gate rien. Etendue sur le matelas, cette fine couche change radicalement le confort de couchage. Pour vous en convaincre, par temps très froid, il suffit de toucher un vêtement en polaire, et de toucher un vêtement fait d’un autre tissus. Vous constaterez qu’il n’y aucune sensation de froid au toucher. Saisissant.

    Vous pouvez trouver pas mal d’information sur l’origine de la laine polaire ici.

    La question maintenant est : peut on emmener une couverture polaire en bikepacking? La laine polaire est légère, ne prend pas l’humidité, ce qui en fait ses grandes qualités, en plus de la chaleur. Mais en termes de volume, c’est autre chose. Celle que j’ai achetée, je ne pense pas pouvoir la faire rentrer dans mes sacoches de bikepacking, car elle était trop volumineuse à mon goût. Une bouteille de deux litres d’eau. Mais il existe des modèles très fins, comme celles qui étaient distribuées dans les avions il y a quelques années.

    Donc si vous partez à une époque froide, et qu’il vous reste un peu de place, ou que vous avez de grandes sacoches sur porte bagage, alors je vous conseille vraiment d’en emporter une, en supplément à votre matelas. Je n’ai pas (encore?) de modèle à vous conseiller, mais peut-être trouverez vous votre bonheur ici.

    Bon voyage au chaud!