Vélibre

Vélo. Libre. Vélibre.

Étiquette : Nevers – Beauregard

  • Nevers-Banyuls. Jour 2

    Ce fut une journée difficile. Départ vers 9:30, arrêt pour le petit dej vers 10h : sandwich terrine maison et cornichons. on a vu mieux. Aux premiers tours de pédale, je sens que ça va pas être ma journée. Les collines bourbonnaises s’enchaînent encore, pas de pluie, mais du vent! Du vent de sud ouest, donc plutôt de trois quart face. Ja décide d’aller à Saint Pourcain sur Sioule. Ce n’est pas ma route, mais je ne veux pas prendre le risque de ne pas trouver à déjeuner. Arrivée à Saint Pourcain, rien n’a changé. La bonne auberge n’existe plus ou bien à changé de nom. Je vais dans une boulangerie et fait une razzia. Dont du feuilleté à la viande et au Saint Pourcain. Je sors et constate que j’ai crevé. Je déjeune avant de réparer. Grosse pause d’une heure trente.

    Je repars et je vais avoir une heure et demi de vent de face. C’est dur pour le moral le vent. je m’arrête à Ussel d’Allier, je suis crevé. Je constate qu’il me reste 50km. Je sais que les collines bourbonnaise vont être bientôt terminée et qu’ensuite c’est la Limagne. Si le vent continue à souffler comme ça, je n’y arriverai jamais. Un grain passe, et le vent semble tomber. Puis repars, mais il semble qu’il ai tourné. Je repars, et il se confirme qu’il a tourné, il vient de trois quart arrière maintenant. Et ça change tout. J’enfile les patelins direction la Limagne. Gannat, Aigueperse, Riom Puis la banlieue Clermontoise : Cellule, Ménétrol, Chateaugay, Cébazat.

    Après la grosse départementale, j’enfile un single track à travers les vignes. que d’évocations de ma grand mère! Une belle enfance dans les champs.

    Je domine les pistes Michelin, puis traverse Cébazat comme un zombie. Il aurait pas fallut beaucoup plus de kilomètres. J’ai réservé une chambre chez l’habitant et ça ne va pas faire de mal. 100km au compteur quand même. La nuit va être bonne.

  • Nevers-Banyuls : Premier jour.

    C’est toujours un jour spécial le premier jour d’un voyage à vélo. Les jours précédents ont été très stressant, afin de tenter de tout organiser, essayer de tout prévoir, que rien ne manque, en tout cas d’essentiel en particulier. Mais le premier jour, il est trop tard pour la préparation, et c’est donc un mélange d’anxiété et d’excitation. De nombreuses pensées s’entremèlent.

    Mais l’excitation du départ prédomine néanmoins (heureusement!). Tout d’un coup, tout le passé disparaît, et il n’y a plus que le présent qui compte, et seules les questions fondamentales subsistent, manger, dormir, être en bonne forme pour profiter à fond de tous ce que le voyage va m’apporter.

    Donc c’est parti pour ce petit périple en France, où je vais alterner beaucoup de terrains différents, l’Allier , le massif central (la plus belle région de France, celle à laquelle on compare toutes les autres), la vallée de la Dordogne, les Landes, et les contreforts des Pyrénées, avent de finir en Méditerranée, à Banyuls sur mer, lieu de départ de mon précédent voyage. De la plaine, de la montagne, des rivières, de l’océan et de la mer, un bon mélange à mon goût, on peut difficilement faire plus varié. Et c’est bien ça que je recherche.

    Finalement, je suis parti de Nevers. Le temps, les préparatifs, ce fut un peu laborieux. J’ai réduit légèrement mon parcours, mais ça reste long. 14 ou 15 jours, si la météo est pas trop mauvaise, pour 1400km, le calcul est vite fait, ça fait une moyenne plutôt haute. On verra bien, c’est l’ivresse qui compte. J’ai aussi réduit mes bagages, gagné probablement un kilo. Mais j’ai pris la liseuse, finalement.

    Départ de Paris sous la pluie!

    Train en direction de Clermont-Ferrand, arrêt à Nevers. Que de souvenirs. D’enfance.

    Arrêt à un café vélo devant la Loire. Bien venu le café vélo. Le seul truc ouvert. Bagel et gâteau aux épices. Tenu par des anglais qui viennent s’ouvrir. Charles très sympa. Des bagels anglais à Nevers. Exotique!

    Et c’est le départ! Je rejoins les canal latéral de la Loire, puis rejoins l’Allier. Des grains, mais rien de méchant. Puis je descend le long de l’Allier. Les collines défilent, beau soleil finalement sur tout le trajet. Mais du vent. Latéral de face le premier bon tiers, puis dans le dos. Traversée de petits villages du bourbonnais, des noms évocateurs de mon histoire familiale : le Veurdre, Bourbon l’Archambault, Château sur Allier , Sancoins.

    Le soleil descend il est l’heure de s’arrêter, au milieu des champs de blé. très belle tape finalement, bonne mise en Jeanne-Sixtine. Pas de problème de matériel, ça roule nickel, très content de mes nouveaux pneus en particulier.

    Demain étape de plaine encore, avant d’attaquer le Massif!