Vélibre

Vélo. Libre. Vélibre.

Étiquette : Hamburg Kopenhagen 2023

  • Retour en France

    Nous sommes dans le train, partis depuis Kopenhagen à 9:26. On a eu des petits soucis avec les vélos, le wagon avec nos place était à un bout du train, nous sommes montés là avec nos vélos démontés sous house, mais une fois le train parti, le contrôleur nous dit qu’on ne pouvait pas les laisser sur la plateforme à l’arrière et boucher l’accès à une porte. Nous devions les mettre dans l’espace pour les vélos, tout à l’avant du train. On lui a demandé s’il y avait de la place car on avait essayé de réserver des emplacements vélos en gare de Kopenhagen et on nous avait dit que le train était complet. Il nous dit qu’il y avait « plein de place ». A l’arrêt suivant, nous sommes donc descendu du train, avec nos vélos, avons remonté tout le train et remonté avec nos vélos dans le train en voiture 5. Arrivés à l’intérieur, on s’aperçoit qu’en effet il y a trois emplacement vélo libres. Donc soit le type à la gare s’est trompé, soit des personnes ont annulé leur voyage. En tout cas, nous voilà à remonter nos vélos dans le train pour pouvoir les suspendre. De toutes façons il aurait fallu le faire. Un retour à nos places pour récupérer les clefs d’antivol, encore un aller retour pour mettre les antivols sur les vélos, et nous voilà enfin assis jusqu’à Hambourg.

    Nous arrivons à Hambourg à 14:05, et nous retournons à notre hôtel Mercure. Nous devrions retrouver la fine équipe de jeunes à l’accueil, dont le jeune français en stage jusqu’à aujourd’hui même.

    On arrive comme prévu, on traverse la ville, on a quand même besoin du guidage. Arrivés à l’hôtel, on décide d’aller faire le tour sur l’Elbe en bateau. On prend le chemin direct à pied, on passe à côté de la fête foraine, encore une après le parc Tivoli, on arrive au port, et on trouve un billet pour le Louisiana Star, ce bateau blanc et bleu en forme de bateau à roue. Nous sommes les derniers à monter, ils lèvent la passerelle juste après nous. C’est parti pour une heure de balade dans le port.

    Il fait très beau, chaud, 23°, ça nous change. On fait une grande visite du port commercial. Le port de Hambourg est le troisième port d’Europe. Ça me donne l’occasion de m’intéresser au classement des ports de commerce, et de m’apercevoir que sur les dix premiers ports mondiaux, sept sont chinois. Et de loin. On a la chance de voir le chargement d’un cargo ainsi que l’arrivée d’un cargo dans le port, manœuvré par deux remorqueurs. Un cargo de 328 mètres de long… Le demi tour au milieu du port, les deux remorqueurs tirant le cargo en biseau pour lui faire faire 180°, et enfin le faire entrer en marche arrière, est impressionnant.

    On fait ensuite une petite visite vers la philharmonie, ça nous rappelle notre premier jour de vacances où il avait tant plus.

    On rentre par le parc Planten un Blomen. Nous sommes dimanche, il fait beau, le parc est complètement différent. Il y a des gens partout à profiter de ce parc immense, avec pas mal de recoins différents que l’on n’avait pas vu à notre arrivée. Il y a beaucoup d’espèces de plantes différents, des bassins, des jets d’eau. Ce parc est très différent de ceux que je connais pas. Il y a des espaces très structurés, et à l’intérieur les plantes sont plantées de manière très déstructurées apparement. Et il y a des arbres magnifiques et très anciens. C’est peut être le plus beau parc que j’ai vu.

    Notre dîner, le dernier, sera au restaurant vietnamien Quan 19 près de l’hôtel, encore une fois. Le jeune serveur nous reconnais et nous demande si on a aimé Lübeck. Comme il fait beau, on va s’installer dans la cours, il y a pas mal de monde, et on va attendre pas mal de temps. En plus ils se trompe de plat pour moi, donc j’attends encore un peu plus. Ils s’excusent et nous offrirons les desserts et le café. Tout se termine très bien pour notre dernier jour en Allemagne.

    Le lendemain sera le long voyage en train pour Paris. On aura une petite galère à Mannheim, les trains sont en retard, et on va rater le train pour Offenbourg, dû à un changement de quai qu’on n’avait pas anticipé. Mais, coup de chance, notre train Strasbourg-Paris part en fait de Mannheim sur le même quai! On va démonter vite fait nos vélos, les mettre sous housse, on a juste trente minutes. On montera dans le train sans problème, le train s’arrêtant à Karlsruhe et Strasbourg donc. Il y aura en plus deux handicapés dans des fauteuils, une poussette, tout ce petit monde devant se partager l’espace flexible comme ils disent. On s’en sortira en sortant et entrant nos vélos à chaque arrêt pour laisser passer les gens.

    Décidément les voyages en train avec vélos sont toujours différents et pleins de surprises.

    Quel sera le prochain?

  • Kopenhagen

    Cette ville nous a beaucoup plu. Malheureusement je n’ai rien écrit, il ne restera que des images. Nous sommes restés trois jours à visiter, et c’est une ville vraiment agréable. On n’avait aussi un superbe appartement, avec un magnifique canapé lounge qui nous a tapé dans l’œil.

    Une ville variée, des gens très sympas et ouverts, qui s’arrêtent pour demander si on a besoin de quelque chose, surprenant.

    À voir!

    On a aussi super bien mangé, et ça ce n’était pas prévu au menu.

  • Rostock Gedser

    C’est la journée du passage au Danemark, en traversant la mer Baltique. Nous devons prendre le ferry à 6h du matin, la traversée prend deux heures, car en plus de ça nous avons prévu une étape finalement assez longue, 84 km. Treize à partir de Rostock jusqu’au terminal de ferry, le reste en arrivant au Danemark. En plus de ce départ matinal, de nuit, il est prévu de la pluie toute la journée…

    On se réveille tous les deux assez tôt, 3h pour moi, à vérifier dans ma tête si tout est prêt, (mon passeport, l’ai je bien rangé ? ). Valérie me dit à 3:55 qu’elle a arrêté son réveil, donc elle devait être réveillée aussi depuis un moment. On se lève, nos affaires sont prêtes nous les avons préparées hier soir. Lever en silence pour ne pas réveiller notre hôte. A priori il ne pleut pas, on s’habille pour la pluie quand même.

    Départ de Rostock

    Départ à 4:35, il y a quelques vélos qui nous accompagnent dans la nuit noire, il pleut un tout petit peu, et il faut faire confiance totalement au GPS pour se repérer dans la traversée de Rostock. La pluie s’intensifie, puis s’intensifie vraiment. On s’arrête, Valérie met la cape de pluie, et on repart. Il est difficile de savoir si le terminal est encore loin, j’ai fait un parcours jusqu’à notre étape au Danemark, et le gps à écran tactile n’apprécie pas bien les sceaux d’eau qui tombent maintenant. Impossible de changer l’affichage. Je regarde l’heure à un moment et je vois 5:33. Il nous reste un peu moins de 15 minutes pour arriver, il faut prendre les tickets, et tout ça 15 minutes avant le départ. Il faut accélérer. Valérie a du mal, en plus elle ne voit pas grand chose apparemment.

    Je comprends mieux l’alerte météo que j’ai reçu sur mon gps au départ : c’est avis de rafales de vent 80 à 100km. Entre Rostock et le terminal, la piste cyclable est à découvert et ça souffle pas mal. Je conseille à Valérie de rouler au milieu pour ne pas se faire balancer dans le bas côté.

    On arrive au terminal enfin. C’est pas super bien indiqué, je suis mon gps un peu anxieux. La pluie s’est arrêté, c’est pas plus mal. Je vois finalement le bâtiment Fahrcenter, en néons bleus, et j’accélère. Je rentre dans le bâtiment, je vais aux machines à tickets mais le prix me parait trop élevé. Je vais au guichet. Une femme au centre m’indique de m’adresser à une de ses collègues. Il n’y a personne. Pas de bonjour, pas très aimables. Les deux billets sont à 64€! Il faudra qu’on vérifie le prix. On se dirige vers les portiques, à 100m. Le gars nous indique alors comment rejoindre l’embarquement. Il n’y a personne sur ces quais gigantesques. Deuxième à droite après le rond point, direction Scandlines Gedser, puis allée Nº4. Bon alors c’est pas vraiment la deuxième, je suis le panneau Scandlines. Valérie me le fait remarquer mais je fais confiance au panneau. Nous arrivons vers les allées numérotées, il y a des files de voitures et camions arrêtés. Nous prenons la file numéro 4, doublons toutes les voitures, et nous arrêtons derrière une moto. Je demande au conducteur si c’est bien pour Gedser à 6h, il me répond que oui. Ouf! Il y a un bateau pas loin mais ce n’est pas le nôtre. Le notre arrive seulement. Il est quasiment 6h. On va avoir pas mal de retard. Tout ça pour ça. Un type s’avance vers nous et nous fait nous diriger, les cyclistes, c’est à dire nous deux!, vers un abri. Ah oui en suivant la piste cyclable. Parce que depuis Rostock et dans tout le terminal de ferry, il y avait une piste cyclable parfaitement matérialisée, et ceci jusqu’au bateau!

    On assiste alors au ballet des navettes qui viennent chercher des remorques de camions qui étaient là en attente. Puis les voitures et les camions entrent dans le bateau par deux niveaux diffèrent. On ne s’aperçoit même pas que c’est un bateau tellement l’entrée est gigantesque. Il aura fallu seulement 15 minutes pour faire rentrer tous les véhicules dans les cales du bateau, sur deux étages.

    On rentre enfin dans le bateau, on cale nos vélos sur des U inversés plantés au sol, et on monte dans la salle des passagers par un ascenseur. On choisit la plus haute pour prendre un café. En arrivant, on s’aperçoit que le bateau a démarré, on n’a rien ressenti. Il y a plusieurs bars, un restaurant, un magasin duty free. On se trouve une table dans la salle gigantesque. Le bateau longe les côtes de l’estuaire, et débouche, dans un grand silence et un calme total, sur la mer démontée! Mais le bateau ne bouge toujours pas. Des baies vitrées nous pouvons observer le bateau quitter la côte allemande et naviguer vers les côtes danoises.

    Une aventure!

    La traversée dure deux heures, et nous arrivons même un peu plus tôt, le conducteur a du accélérer un peu pour rattraper le retard. On descend dans la cale récupérer nos vélos, et tout le monde va tellement vite que nous sortons les derniers des cales du bateau.

    A la sortie, on retrouve le vent et la pluie bien sûr. Nous avons plus de 60 km à faire pour rejoindre notre location. Le vent vient de l’ouest, nous allons plein nord donc on aura du vent de côté. Le premier village qu’on traverse est désert, mais de très nombreux drapeaux danois flottent au vent le long de la route. Au moins on sait où nous sommes. Les quinze premiers kilomètres sont difficiles, on avance sur une fine bande de terre balayée par le vent, on fait du 8km/h. On fait le calcul, il va nous falloir 8h à ce rythme là. Heureusement, après 15km, on s’enfonce dans les terres, et on est un peu plus à l’abri. Bon ça continue de souffler, mais on a moins de vent de face, il est plus latéral, d’autant que notre direction s’oriente très légèrement vers l’est vers Vordingborg. On s’arrête en chemin prendre un café et se réchauffer un peu. Puis on repart, et on arrive au pont du Storstrøm. La pluie s’est arrêtée heureusement.

    Le pont de Storstrøm

    Ce pont fait 3,6km de long. On se demande un peu comment on va circuler sur le pont, y aura t il une piste cyclable, la circulation va t elle être autorisée pour les vélos avec un tel vent? Peut être est il plus sûr de pousser les vélos à pied ? On arrive au pont, on croise un type en train de réparer sa roue crevée… L’entrée du pont monte assez raide. Il y a effectivement une piste cyclable, assez large, séparée de la chaussée pou les voitures. Le vent souffle de trois quart arrière, j’emprunte la piste cyclable sur quelque mètres, et je pense qu’il sera plus facile d’avancer à vélo plutôt qu’à pied. Mais nous sommes au début du pont, nous sommes dans une zone encore abritée par la terre. D’ici le milieu du pont, le vent va s’intensifier car on sera alors en ligne droite de la mer ouverte. On en discute 1 minute avec Valérie, et je m’élance sur le pont. Il y a une balustrade en fer sur notre gauche, le vent passe à travers et ça fait un vacarme du diable. Pour l’instant ça va, on est un peu malmenés par les rafales, il faut faire attention mais c’est ok. Tout d’un coup, le vent s’arrête énormément, et comme je m’arc-boute pour contrer le vent vers la gauche, je me sens projeté vers la gauche. Je me redresse vers la droite, et le vent reprend et me pousse maintenant vers la droite violemment. Puis de nouveau, le vent baisse, je repars vers la gauche, puis la droite. Je me demande ce qui se passe. Je continue, et peut être 100m plus loin, ça recommence. C’est alors que je réalise que des panneaux ont été fixés à la balustrade, et donc coupent le vent, formant une sorte d’abri. Bonne idée, sauf que quand on sort de la zone déventée, on se prend une méchante claque.

    Néanmoins. on avance et on s’arrête à chaque zone de panneaux pour reprendre notre souffle. C’est juste dément, jamais on n’a subit autant de vent. Des fois je me dit que les roues du vélo pourraient simplement perdre l’adhérence, tellement le vent est fort, et on se retrouverait par terre probablement balancés sur la chaussée des voitures…

    On arrive vers le milieu du pont, et comme prévu le vent se renforce car on est alors face à la pleine mer. Si bien que pédaler tout en maintenant la direction dans les risées devient difficile. Comme le vent est de trois quart arrière, il nous pousse, donc dans les rafales, je sors un pied de la pédale, et je le laisse pendre pour ajouter un peu de poids sur la gauche, pour équilibrer. Quand la rafale est passée, je me remets à pédaler, et je m’arrête dans la zone du panneau pour souffler. Du grand art.

    La deuxième partie du pont est dantesque. Le vent a encore augmenté, je me demande si on arriverait seulement à marcher en tenant les vélos. Mais on a pris le coup et on arrive enfin à la fin du pont sans accident. On le ressent comme une victoire. On passe les dernière piles du pont, et on tombe sur un type en train de réparer son vélo; visiblement il a crevé et est en train de remplacer la chambre à air.

    Je m’approche de lui, il est italien et il me dit qu’il a crevé en plein milieu du pont. Je n’ose imaginer son calvaire. Il me dit qu’il va au cap Nord, mais vu son équipement sommaire, je ne le crois pas. On repart et on va finir l’étape à peu près tranquillement, on s’arrête à Vordingborg manger un burger vers 15h, puis on reprend la route pour aller à notre gîte, une superbe petite Maison Blanche, où la propriétaire nous attend et nous dit qu’ils ont fait du feu dans le poêle dans le salon. Comme nous somme contents d’être arrivés là.

    Une journée épique!

    Bonne nouvelle, ma tenue de pluie a tenu le coup, je suis entièrement sec en dessous. C’est ma première journée de pluie en vélo. Pas la dernière!

  • Rostock

    On va visiter la ville, mais d’abord on va se faire un brunch dans un restaurant qu’on a réservé la veille. On était passé devant en allant dîner, c’était complet, donc on avait réservé pour le lendemain. On avait fait un restaurant grec sur le port à la place, très très moyen.

    C’était une très bonne idée, le restaurant est plein, le brunch est à volonté, la serveuse nous explique tout en détail, de manière très enthousiaste, et nous prenons l’eau pétillante aromatisée aux baies. Un régal. On se régale avec les waffles qu’on fait nous même dans un appareil dédié. Si bien qu’on réserve aussi pour le soir même.

    Nous partons ensuite visiter la ville, et je m’aperçois qu’on n’est pas dans le centre historique, qui existe! La bonne nouvelle! On se retrouve dans le centre d’une ville de la bande. Ok ce n’est pas Lübeck ou Wismar, mais c’est quand même très bien.

    On rentre à l’appartement, où nous attends Reinhardt pour une lesson de tango que Valérie a réservé. Il nous fait faire le pas de base d’abord, puis le pas ou le danseur passe la danseuse avant de la rejoindre. J’adore ce pas. Puis on fait le changement de direction qui nous permet de revenir vers le centre de la piste de danse. Très simple tout ça. Enfin, le pas où la danseuse doit croiser les jambes. Ça se corse. Et d’ailleurs on n’y arrivera pas dans l’espace d’une heure. Reinhardt parle beaucoup de lui, des femmes qu’il a connu, de ce qu’il fait dans la vie. Il nous explique au cours de cette leçon que le tango est une danse de communication, c’est le danseur qui mène, la danseuse réagit à ce que fait le danseur, presque avec un temps de retard. Du coup, il y a beaucoup d’improvisation dans le tango. Et plus les indications du danseur sont claires, presque impérieuses, et plus la danseuse sait quoi faire. Je suis surpris parce que jamais il nous a dit de marcher, comme j’avais paris que c’était la base du tango. Certes il nous a dit qu’on dansait en se déplaçant sur une ligne, mais jamais il n’a même employé le terme de marché. C’était un très beau cours.

    Néanmoins, nous devons abréger le cours pour aller dîner. Et retourner chez Käthe pour le dîner. Nous rentrons à l’appartement faire nos valises, car nous prenons le ferry demain à 6h pour le Danemark, et nous devons y être 15 minutes avant le départ. Donc lever à 3:45. La météo est annoncée pluvieuse.

  • Lübeck Wismar Rostock

    C’est un trajet fait en deux jours, avec un arrêt à Wismar. Nous partons de Lübeck sous le soleil, il y avait bien longtemps qu’on n’avait pas vu ça. On a refait l’itinéraire dans Komoot, mais cette fois en mode gravel. C’est Valérie qui a pris les choses en main. Depuis Hambourg, on avait eu pas mal de routes avec des voitures, on voulait tenter autre chose.

    On part avec pas mal de cycliste, pour sortir de Lubeck. Tout le monde utilise Komoot ici? On passe à côté d’une énorme usine de bois, il y a des tas de troncs et des tacs de sciure, de plus de 20 mètres de haut je pense.

    Effectivement, on suit des chemins, de plus en plus petits, et finalement c’est un chemin où on ne peut même pas rouler tellement il est envahi par la végétation. On doit donc marcher en poussant les vélos sur 2 kilomètres environ. On a ce qu’on voulait!

    On passe par Travemünde, petite station balnéaire au nord de Lübeck. On doit prendre un petit bac pour traverser la rivière « Trave », où plutôt l’embouchure de la Trave, « Travemünde ».

    Ces deux jours vont être assez semblables, avec du beau temps, pas de pluie, et on va longer la côte Nord de l’Allemagne, le long de la Baltique. Première fois pour moi que je vais aussi au Nord. On va traverser des petits villages, des stations balnéaires, faire quelques arrêts sur les plages. A ceci près que plus on va vers l’Est, et plus les maisons, les espaces en général, sont de mieux en mieux entretenus. Les jardins des maisons sont très bien organisés, les pelouses toujours bien tondues, les bords des routes également, les cimetières aussi. C’est vraiment incroyable. Ce n’est pas la Suisse, c’est plus humain, il y a moins le côté nains de jardin, mais c’est impeccable.

    On va s’arrêter donc à Wismar, où on a réservé une chambre d’hotel. C’est toujours assez cher 170€ la chambre, bon c’est bien, mais pas non plus incroyable. En revanche j’ai vraiment aimé Wismar, qui en comparaison avec Lübeck a une architecture plus homogène, la ville a dut être moins détruite au fil des ans. Elle est beaucoup plus petite. Toujours énormément de tranquillité, ça nous fait de vraies vacances. On se fait on bon resto Frische grube, avec un très bon dessert au chocolat en particulier.

    On repart le lendemain matin après avoir fait un tour de la ville, direction Rostock. Toujours le long de la baltique, toujours au calme, et toujours avec le soleil. Une très belle journée. On déjeune séparément à Rerik, l’occasion pour moi de tester un fischbrötchen, un sandwich au poisson pané. Pas mauvais.

    On longe des plages, des villages, des maisons magnifiquement entretenues toujours, puis on oblique vers Rostock.

    L’arrivée dans la ville n’est pas joyeuse. Rostock est la première ville qu’on rencontre en allant à l’Est qui ait fait partie de la RDA. Et ça se voit. Les immeubles, les rues sont d’une tristesse absolu, désertes, il y a pas mal de travaux, beaucoup de graffitis. Le temps s’est couvert, il fait gris. C’est pas la joie. On arrive au logement, accueilli par notre hôte dans un logement derrière sont atelier. Il est vidéaste, mais aussi conçoit des objets, a aussi été professeur de Tango. Un personnage. Le logement est très moyen, il faut traverser la cuisine de l’appartement pour accéder à notre chambre. Reinhardt nous explique comment faire du café dans une cafetière italienne électrique. C’est pas super propre, il nous dit qu’il va ranger et laver. On a prévu deux nuits ici, ce n’est pas, a priori, la meilleure idée que j’ai eu.

  • Lübeck

    On démarre notre journée par un petit déjeuner à la boulangerie Junge (en fait une chaîne de boulangerie). Valérie prend un Schockjunge, sorte de pain aux pépites de chocolat. Valérie pensait que c’était un pain aux raisins, elle est très déçue, d’autant que le pain lui même n’est pas très bon, on dirait qu’il n’est pas assez cuit. Pour ma part, je prends un « Franz im Gluck », une sorte de croissant très applati, et caramélisé. On pourrait le traduire par « François Joyeux » ce qui est assez vrai.

    Nous visitons les deux plus grosses églises de Lübeck, Sainte Marie d’abord, la cathédrale ensuite. Sainte Marie est très belle, l’intérieur est peint, avec des motifs floraux dans les croisées d’ogive, c’est très joli. La cathédrale, luthérienne, toute peinte en blanc, est plus austère bien sûr.

    On sort se balader près de la rivière qui fait le tour de la ville (les anciennes douves de la ville), et ses étangs au sud. C’est très paisible mais nous sommes encore pris sous une averse.

    Valérie rentre se reposer, je vais au musée européen de la hanse. Enfin je m’arrête manger un morceau, et quand j’arrive au musée, je me fais dire qu’il faut trois heures pour visiter, que le prochain cérébraux de visite (il y a des créneaux de visite!) est à 16:30 qu’il faut 3h pour faire la visite, donc il faut mieux que je revienne, sinon je vais être déçu de n’en voir que la moitié. Je suis très surpris par cette présentation, mais je fais confiance et je repars. Dommage j’étais intéressé par l’histoire de la ligue hanséatique, que j’avais appris au collège.

    Je pars me promener dans la ville, je passe devant la maison de Willy Brandt, puis je fais un tour au bord de la rivière, sans réel intérêt, et reviens par la maison de Gunter Grass, très joli maison rose dans une cour. Je rentre vers l’appartement quand Valérie me dit qu’elle va visiter la porte Holstertor, la porte d’entrée principale dans la ville.

    Nous visitons le bâtiment formé de deux tours de trois étages reliées par un bâtiment qui sont des couloirs de liaison entre les deux tours. Entre autre une maquette de la ville fabriquée par des enfants, où on voit bien les fortifications aujourd’hui disparues.

    Quand nous sortons, une très forte pluie nous attends, et tout le monde se réfugie sous le porche entre les deux tours. Puis le soleil fait son apparition. Enfin. Un vrai soleil, avec un vrai ciel bleu. Enfin. Je crois que c’est le premier ciel bleu depuis le début. Nous partons nous promener le long de la rivière, avant d’aller dîner. Lübeck est décidément une très belle ville, agréable.

    Nous avons réservé dans une brasserie, et nous dînons des portions de viande et de pomme de terre. Pas très original mais très local sûrement. Un peu déçu, la veille c’était beaucoup mieux.

    Sainte Marie de Lübeck

  • Hamburg Lübeck

    Nous sommes partis un peu plus tard que prévu. Lever 7:00, bagages préparés, petit déjeuner à l’hôtel comme prévu (24€ par personne 🫢), installation des bagages sur les vélos, départ, faux départ, oubli du parapluie, installation du parapluie sur le vélo, vrai départ, 10:05. Bon ça va pour un premier jour, à mon avis. On sort par le bord de Hambourg, on passe par de très beau quartiers, avec de grosses maisons bourgeoises. Puis un quartier plus animé très sympa aussi, avec des commerces. Puis une très longue banlieue avant de réellement sortir de la ville. Je pense qu’on a fait plus de 20km avant de se retrouver à la campagne.

    La campagne? Et bien assez différente de la campagne française. D’abord, pas vraiment d’endroit sauvage. Pas mal de cultures à la place. Et les villages pas vraiment des villages. Des amas de maisons plutôt. Pas de commerces, peu d’églises. Vraiment différent. Mais tout est très bien conçu, entretenu. Et calme. Les maisons sont toutes assez énormes. Je commence à goûter à l’ordre germanique je crois. Très dépaysant, et plutôt agréable. Tout est paisible, parfait pour les vacances.

    Bon les paysages sont très plats, donc on n’a pas de point de vue sur le paysage. Ça c’est pas fait pour moi.

    Il y a systématiquement une piste cyclable le long des routes. Mais il y a pas mal de voitures. Valérie repère un chemin parallèle, pour nous sortir de la route. C’est super mais pas longtemps, on retombe sur une route. On prend encore une route parallèle, ce sera un peu mieux mais pas non plus fou. La bonne nouvelle c’est qu’on ne roule jamais avec les voitures.

    Quelques gouttes font leur apparition, on s’arrête alors dans une étape pour les pèlerins de Compostelle. Nous sommes sur le chemin depuis la Suède! On demande si no vélos gênent, et les gens nous disent que pas du tout. Ils sont vraiment sympas, ça se confirme. Bon il faut dire que notre référentiel parisien n’est pas le meilleur.

    On se fait un petit déjeuner à base de tomates, concombre, fromage de chèvre. Ça nous permet de nous alléger un peu aussi. L’application RainToday nous dit que la pluie ne dure que 20 minutes, aussi on repart, Valérie avec sa tenue complète, moi juste la veste et les sur-chaussures. il ne pleuvra pas jusqu’à ce qu’on arrive à Lübeck.

    Arrivée à Lübeck, ça a l’air un peu le village de Mickey. on prend un café et un cheesecake au marzipan, au bord de la rivière, car nous sommes en avance. Et c’est sous la pluie que finalement on rejoint l’airb&b que nous avons réservé.

    Une belle journée, assez sèche finalement. On va dans un restaurant à l’ambiance maritime, très sympa, on trouve une table sans réservation. Je prends du canard avec du choix rouge excellent. On rencontre un couple de français qui font un tour de la mer baltique depuis Prague. C’est sympa de parler français.

  • Nouveau voyage, vers le nord cette fois-ci !

    Nous sommes la veille de notre départ pour Kopenhagen. Non, nous sommes partis de Paris il y a deux jours, nous sommes à Hamburg, que nous visitons comme notre point de départ.

    Le trajet via Strasbourg était finalement assez rapide, bien que nous ayant pris la journée. Je veux dire qu’il est passé assez vite… Départ vers huit heures de paris, arrivée à 18:45 à Hambourg. Avec des arrêts à Strasbourg (avec petit coucou à Lisa et son copain Arthur, où ils nous offrent de très bons croissants, encore merci), Offenburg, Mannheim, et finalement Hamburg.

    Nous sommes restés deux jours à Hamburg. Le premier a été consacré à la visite de la ville, avec deux églises. Saint Nicolas, quasi entièrement détruite, assez étrange du coup, assez émouvante, et Saint Michel, luthérienne, et tres différente, personnellement j’ai bien aimé.

    Entre les deux, nous avons visité la piazza de l’Elbphilarmonie, la salle de spectacle construite sur le port. La piazza est le premier niveau place sur le toit du bâtiment en brique qui a servi de base pour la philharmonie, qui elle est une structure moderne recouverte de verre avec un toi en forme de meringue pincée La piazza est bordée d’un balcon faisant le tour du bâtiment, et dominant l’Elbe et le port.

    Vous remarquerez le temps splendide que nous avons eu pour cette première journée! Un temps épouvantable. De la pluie presque sans discontinuer. Et de la vraie pluie! A tel point qu’on s’est mis à regarder les horaires de train pour aller à Lubeck. Et à Rostock. Nous nous sommes quand même acheté une veste imperméable chacun, et moi un parapluie. Nous sommes rentrés trempés, avec assez peu envie de ressortir. Donc retour hôtel, passage au restaurant vietnamien si bon a côté de notre hôtel, et dodo! Je me suis acheté un bouquin de Stephen King, Fairy tale, je ne suis pas allé bien loin.

    Aujourd’hui était nettement plus clément. Valérie avait vu qu’il pleuvrait deux fois moins, et c’était vrai. Même, encore moins que ça. Une grosse averse vers 13h, des petites averses par ci par là, mais rien à voir avec la pluie d’hier.

    Du coup visite du parc Planten un Blomen, très bien, très peu de monde, un très beau jardin japonais. Très grand, 45 hectares (deux fois plus grand que le jardin du Luxembourg à paris), très varié, très calme (sauf une famille française infernale, la honte). Puis nous allons vers notre boulangerie prendre notre déjeuner, et direction le port pour faire une excursion en bateau sur l’Elbe.

    Parc Planten un Blomen

    Nous allons pour prendre le bateau, et là Valérie est prise d’un mal de ventre qui nous empêche de prendre le bateau. Nous restons sur le quai pendant une heure avant que Valérie ne reprenne ses esprits. Elle est en sueurs et a visiblement fait une intoxication alimentaire. Le personnel est charmant, nous rembourse nos billets sans problème. Nous prenons un taxi et retour à l’hôtel.

    Valérie va beaucoup mieux, elle sourit donc je suis rassuré. Je la laisse se reposer et vais visiter la Kunsthalle. Très beau musée, très didactique sur les mouvements artistiques en peinture, pas d’œuvre géniale mais dans l’ensemble très bien. Ah si, une sculpture de Rodin splendide.

    Retour à l’hôtel par l’Alster, le lac en ville qui fait la fierté de Hamburg. Et son jet d’eau.

    On retourne encore une fois dîner au restaurant vietnamien à côté de l’hôtel. Et on prend encore un curry rouge. Les serveurs sont différents mais encore plus sympas. Ils nous offrent même un digestif très bon. Valérie est complètement remise, elle prend le digestif, elle m’impressionne!

    Demain départ pour Lubeck. Notre itinéraire passe ensuite par Wismar, Rostock, et ensuite traverse le Danemark pour aller jusqu’à Kopenhagen. Nous espérons ne pas avoir trop de pluie…

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