Après notre première journée de repos, nous quittons Bergamo pour Brescia. Et encore une fois la sortie de la ville sera longue et pénible. Plus de 20km pour sortir de l’agglomération.
Mais ensuite, la campagne, les vignes, les micro villages, génial. On fait une partie de la route des vins Franciacorta.
On se sépare puis on se retrouve pour finir à Brescia. C’est une plus grosse ville que je pensais. On trouve le logement Mich&Letti, on s’attend à tout, mais c’est finalement très cool en plein centre. L’hôte arrive en même temps que nous. Une douche rapide, et on fonce au musée de Santa Giulia. Valérie est en fait assez fatiguée, il faut dire qu’on ne s’est pas arrêté pour déjeuner, juste un arrêt chez Décathlon pour Valérie (gants, petite sacoche,…) et il a fait assez chaud encore, 40 degrés!
Après un court repos, on attaque la visite. Et là on découvre un patrimoine incroyable. Le Museo di Santa Giulia propose, sur l’emplacement entre autre d’une basilique, deux maisons romaines, un cloître, une histoire de la ville de Brescia depuis l’antiquité jusqu’à la renaissance. Comme souvent on a construit sur les ruines de l’époque précédente, ce qui donne un enchevêtrement de restes historiques, et ceci dans tout le centre historique. On restera deux heures au musée, plus un petit tour de la ville, mais il y a bien des choses à voir. D’ailleurs c’est un site UNESCO c’est dire.
Brescia
Un petit dîner, avec du vin pétillant Franciacorta, et au lit pour être en forme le lendemain.
Notre premier jour nous emmène de Milano à Bergamo. Nous ne connaissons ni l’un ni l’autre cette ville, c’est une excellente raison d’y aller. On se demande s’il y a quelque chose à voir sur le chemin, mais on a beau chercher, il n’y a visiblement rien à voir. Ça va sûrement être une étape dans la banlieue de Milano comme je l’avais fait au mois de mai pour le Tuscany trail.
On essaye de partir assez tôt pour éviter la chaleur, 8h00. On suit des rues déjà pas mal embouteillées, ou as très sympa comme toujours pour sortir des villes.
Un virage à droite, et on emprunte une petit chemin dans un parc, en longeant un petit canal pas mal. On suit ce canal pendant pas mal de temps et en fait on sort de Milan comme ça. Génial. Pas de traversée de banlieue un peu pourrie. En fait c’est un canal qui relie Milano à Bergamo, le canal de , et on va faire plus de 30 kilomètre comme ça en chemin de halage. Très belle découverte. On passera aussi à Gorgonzola, et même on s’arrêtera prendre un café.
La fin sera moins marrante, l’entrée dans Bergamo est longue et la route d’approche tres plate et monotone.
Notre réservation pour la nuit est très sympa en revanche. Notre hôte, à peine en retard nous rejoins au café d’en face. Et nous paye nos consommations. c’est un appartement avec deux chambres, et nous verrons à peine les autres occupants. Il y a une terrasse et nous y passerons quelque temps.
Bergamo est une petite ville très sympa, en particulier sa ville haute. Nous y passerons la journée du lendemain, ce sera notre première journée de repos. Déjà! Visite de la basilique et de la cathédrale, glaces, tranquilles. De vraies vacances.
Bonjour à tous! Me revoilà reparti sur les routes, en compagnie cette fois de Valérie, qui va m’accompagner de Milan à Venise. A moins que ce soit moi qui l’accompagne ? Allez savoir.
Toujours est il qu’on va faire notre premier voyage à Vélo ensemble. Pour l’occasion, Valérie s’est offert un superbe Vélo Bergamont 6, modèle femme. Pour changer d’un vélo de ville avec lequel elle roulait jusqu’à présent. Elle s’est facilement laissée convainque d’acquérir un vrai vélo pour le voyage. J’espère qu’elle sera contente.
Nous allons nous rendre à Milan en train. Valérie nous a confectionné des housses qui nous permettent de prendre le TGV avec nos vélos démontés. Ce fut un vrai projet de confectionner ces housses. L’intérêt est d’avoir des housses les plus légères et compactes, et que du coup on peut embarquer en voyage. Les housses du marché sont elles bien trop lourdes et encombrantes. J’ai trouvé une modele sur un site, et je félicite et remercie Marie pour ce partage de modèle. 250g la housse, y compris les velcros et sangles pour porter le vélo, et un petit sac de rangement. Génial. Merci à Valérie pour cette belle réalisation.
Départ à presque 5 heures pour un départ du train à 6h45, mais il nous faut bien ça pour démonter les deux vélos, les mettre sous housse puis rejoindre le train.
Nous arrivons Gare de Lyon, les hall sont quasiment vides à cette heure. On se place dans un petit coin, et c’est parti pour le démontage. Il ne nous faudra en fait que 30 minutes pour démonter les deux vélos. Incroyable. Je m’était entraîné avec l’ancien vélo de Valérie, et il m’avait fallu une heure. Mais le démontage était plus complexe, le nouveau vélo à des Quick release, pas de garde boue, donc c’est beaucoup plus simple.
Les étapes du démontage des vélos et de rangement dans les housses.
Le temps de prendre un café et le train est annoncé. Je prends les vélos, Valérie prend les bagages, et c’est parti (elle s’en tire bien!). Pas de problème pour trouver une place pour nos vélos en première classe, en seconde cela aurait été bien plus difficile de faire tenir dans les espaces bagages. Là il y a pas mal d’espace dans ces wagons un peu vieux, à l’entrée. D’ailleurs une autre voyageuse nous rejoint et cale son vélo à côté du mien. Elle se rend à Trieste, pour aller faire un tour de Slovénie avec son compagnon. La pauvre a un vélo assez lourd, et je l’aiderai à porter son sac à l’arrivée.
Voyage sans encombre jusqu’à Milan donc. Un peu froid dans le train, la climatisation étant trop forte, je suis même obligé de mettre ma doudoune! Un comble.
Arrivée à Milan, beaucoup plus chaud! 33 degrés. Remontage des vélos sur le quai, bizarrement je mets une heure, deux fois plus que le démontage. Aussi je montrais à Valérie comment faire, pour qu’elle soit autonome la prochaine fois.
Il nous faudra pas mal de temps pour rejoindre notre hôtel, car la circulation dans Milan n’est pas des plus aisée, Valérie n’étant pas encore super à l’aise avec son nouveau vélo, et le dallage du sol des rues et les rails de tram n’étant pas non plus super rassurants.
Après s’être installés et reposés, nous ressortons en fin de journée pour aller faire un tour dans Milan. Ça ce sont les vraies vacances. Flâner, s’arrêter prendre un verre dans un endroit sympa, repartir, dîner. Les vacances commencent bien. Demain départ pour Bergamo!
Parce qu’il y a plein de choses à voir en France, parce que Valérie m’a invité chez elle le week end (à moins que ce soit moi qui me suis invité ?), je suis dans le perche pour le week-end.
L’occasion de faire un petit tour dans le perche. Après un samedi bien pluvieux, occupé à préparer notre voyage de cet été, Valérie est bien occupée à nous confectionner des housses de transport des vélos. Des housses portables, c’est à dire à la fois légères, peu encombrantes, aux dimensions réglementaires de la SNCF, et solides. Si si, ça existe, j’ai trouvé un modèle sur le site de Marie. Moi je m’occupe de démonter le vélo de Valérie, histoire de se préparer un peu à l’opération de démontage sur le quai de la gare, au dernier moment. Donc pas d’improvisation. Finalement tout se combine pas mal, on arrive à faire entrer dans la housse le vélo sans les roues, et en démontant les garde boue seulement, en laissant le porte bagages. Des photos de la housse viendront bientôt, on a promis à Marie!
Donc le dimanche, beau temps, on décide d’aller voir Bellème, depuis Mortagne au Perche. On emprunte d’abord la Véloscénie, on sort à Mauve sur Huisne, et une route enfin pour rejoindre Bellème, un peu passante, mais pour un dimanche ça va.
Bien sûr, on oublie la clef pour démonter les roues du vélo de Valérie, et bien sûr Valérie crève en chemin. L’occasion de découvrir une brocante en chemin, qui va nous dépanner avec la bonne clef de 15. Petite leçon de pose de rustine et nous sommes repartis.
On s’arrête au pont du XVIe de Mauve sur Huisne, et nous voyons un ragondin se balader dans rivière. C’est la première fois, pour nous deux!
Petite visite de Bellème, une galerie où exposent une sculptrice et un photographe sur verre qui nous explique sa technique. Picnic dans une petite roseraie, et on prend le chemin du retour.
Après le petit dej, sommaire, sauf une bonne confiture d’orange amère, je fais vite fait le tour du village ce Capalbio, sans intérêt, et je prend la route. Cette étape très courte, 30km, sera un petit résumé de tout le parcours. Tous les terrains, tous les dénivelés. Je me donne à fond dans les petites montées raides, facile, c’est le dernier jour.
Hier déjà on voyait la mer, mais au détours d’un virage, elle est là. Je prend cette fine bande de terre nommée Feniglia. Je suis au bout du monde. J’arrive au bout, prend cette fois une route avec piste cyclable pour atteindre Orbetello.
Et puis c’est l’arrivée, un dernier détours par une passerelle au dessus de l’eau, les organisateurs jusqu’au bout nous feront des surprises.
L’arrivée et dans un petit jardin, je passe la banderole Arrivo, et il y a un mini comité d’accueil, qui m’applaudît. C’est drôle! un food truck, une grande bière, un sandwich au porcelet, un café, d’autres participants arrivent peu à peu. Dont Antony et sa femme, de Sicile.
Voilà c’est fini. Ma première participation à une course de vélo. Je suis content de moi. J’ai eu beaucoup de mal, beaucoup de plaisir. Le plus nouveau a été de suivre un itinéraire fait par quelqu’un d’autre, et que je ne connaissais pas. C’était bien car je ne serais jamais passé par là où l’organisation nous a fait passer. une belle aventure.
A bientôt pour le bilan de ce Tuscany trail 2022! Et le film!
Sorano. Petit dej. Nuit sous la tente dans un champ. Il me reste 80km!
Hier à été l’étape ultime avec l’ascension vers Radicofani. Presque 800m d’altitude. Le sommet du @tuscanytrail2022. Par une chaleur écrasante, mon gps m’a dit 41°! Je la redoutais, et c’était en effet difficile. Mais aujourd’hui est un autre jour, on file maintenant plein sud vers la mer.
Je me suis levé tôt et du coup ai eu le privilège de voir la nature se réveiller, ainsi que le petit village de Sorano. C’est beau un village qui s’éveille.
Sorano
Et puis en route pour Pitigliano. La ville du tuf. Arrivée montante par un chemin avec une pente jusqu’à 20%, qui continue dans le village, mais avec des marches en plus! Certains essayent en vélo et y arrivent! Même un couple en tandem font la moitié de la première section. Le gars fait la seconde section en entier. Impressionné !
Déjeuner tranquille, sanglier à la Toscana. aujourd’hui je kiffe.
Je traîne dans Pitigliano, puis je repars, direction Capalbio. Belle descente avec vue sur le village.
Pitigliano
Puis belle montée, pour ceux qui se croyaient sauvés. Puis, les derniers chemins blancs, les dernières montées ultra raides, je suis seul, je ne croise plus personne. Sont ils tous déjà arrivés? Je profite de chaque instant, même de ces montées incroyables.
J’arrive à Capalbio mais bien sûr il n’y a pas d’hébergement. Bon ben je vais aller boire un coup et j’irai camper quelque part. C’est très chic ici, les gens sont sortis et se sont habillés. Ça fait drôle. Je rentre dans un bar, je demande si il y aurait une chambre quelque part, et la femme me répond que oui elle a une chambre! En fait c’est un B&B! Bon, 90€ avec le petit dej c’est cher, mais le coin est cher. Du coup je prends une pizza et une bière locale, excellente. Bon, elle tape un peu la tête…
A 22h, après une deuxième bière, dodo. Il faut récupérer pour la dernière étape demain, la descente vers la mer et Orbetello!
J’aime bien ce village, où j’étais déjà venu il y a plus de quinze ans. Il donne au sud sur un très beau paysage de la vallée. Le village s’est pas mal amélioré. A l’alimentation ce matin, un type parlant fort disait « Pienza, ça devient La Vegas ». Il ne faut pas exagérer, mais c’est vrai que c’est très léché maintenant. Enfin ça reste un très beau village!
J’y avais acheté des tasses, que j’ai toujours, dans un atelier de poterie local. Je ne l’ai pas retrouvé.
Journée étrange. Je pars avec une petite forme, malgré la bonne nuit de sommeil. Je me dis que ça va être difficile.
Et puis, pour une fois, le parcours est plat! Des chemins certes, mais plutôt herbeux et super roulant. J’atteins 25km/h, du jamais vu sur le Tuscany trail.
Je m’arrête à Buoncovento, petit dej et déjeuner dans la foulée. Il fait 27°, ça devrait monter à 33°. Le prochain village est à trois heures de route, San Quirico d’Orcia. Bien sûr, ça monte et ça descend, toujours très raide, mais c’est roulant. et mètre après mètre, j’avance. J’avance même bien et je vais arriver à San Quirico à 16h. Incroyable! Du coup je me dis que je vais pousser jusqu’à Pienza, à 12km (par la route!).
J’ai déjà bu 4,5L d’eau aujourd’hui. Je fais une grosse pause de deux heures dans ce village méconnu mais très sympa, et si tranquille. Je repars, et il me faudra une bonne heure pour arriver à Pienza. Je finis la route avec Juliana, une italienne qui habite à Pienza et qui parle un peu français. Ça aide.
J’ai fait pas mal de rencontres aujourd’hui, c’est bien. Des allemands, des hollandais, des anglais. Les étrangers sont plus chaleureux que les italiens je trouve. Peut être à cause de la langue?
Arrivée à Pienza, très fatigué. J’ai quand même fait près de 80km aujourd’hui, c’est exceptionnel pour moi. Et puis toujours les champs aussi beaux, des paysages magnifiques.
Dîner exceptionnel, pici, sorte de grosses pâtes sans œuf, ici avec du Brunello, puis une pièce de bœuf à la truffe, à tomber. Une crème de ricotta avec une compote de fraise pour finir. On célèbre!
Les jours se succèdent et c’est le festival des plus beaux endroits de Toscane. Départ de Monteriggioni, le premier endroit où je suis venu en Toscane. Il y a quelques années.
Lever 7h, je ne sais pas si jamais bien dormi. Pas bon signe. Il a plu dans la nuit juste après le coucher. Vu l’état de la tente, ça a dû continuer ensuite. Je plie tout le matériel et part pour le village. Chemin hyper raide pour y monter. À pied. Ça commence fort.
En fait le village est tout petit. Mais pas vilain, juste petit. C’est évidemment le rendez-vous des cyclistes.
Départ, tout de suite c’est dur, des montées courtes mais super raides vont s’enchaîner jusqu’à Sienne. Des descentes aussi. Je sens que depuis mes chutes d’hier j’ai perdu de l’assurance. Ou bien j’ai mal dormi. Bref, c’est pas la super forme.
On traverse néanmoins de magnifiques endroits. Des champs. C’est toujours la Via Francigena, et on croise pas mal de randonneurs. Le Tuscany trail, c’est le pèlerinage du gravel!
On arrive par le haut de Sienne (évidemment!), et on a tout le loisir de voir toute la ville, jusqu’à la Piazza al Campo. Où se court le Palio deux fois l’été. Si l’histoire du Palio vous intéresse, je vous conseille le site italien qui retrace dans le détail les variations des règles de cette course. Mais avant, les pâtes, la benzina delle ciclisti.
Visite de Sienne, toujours aussi belle ville. je rencontre un italien de mon âge, qui reviens en Italie depuis qu’il fut étudiant. Il habite à Vienna. Je me souvenait que le sud de sienne était très différent, beaucoup moins boisé, plus aride. Beaucoup de champs sur les collines. Et les strade bianche. C’est en effet comme ça. En cette saison, c’est beaucoup plus vert que l’été, mais mon souvenir était exact. Pour le vélo, ça change aussi beaucoup. Fini les chemins rocailleux et pentus, maintenant c’est beaucoup plus roulant. Mais c’est raide quand même. Je vais pas mal marcher cet après midi.
Mais sans m’en apercevoir, je passe la moitié du parcours. Une sonnerie caractéristique du GPS me le signale. Je suis très content. La fatigue est là quand même, et je trouve un B&B pas loin et je décide de faire une étape courte. 34km! De toutes façons, je n’aurais pas pu faire beaucoup plus aujourd’hui. Mais je reste dans les temps. 4 jours pour faire la moitié, il me reste quatre jours, ça devrait aller. Enfin, on ne sait jamais ce que les organisateurs nous réservent. Mais je profite ce soir d’un fabuleux paysage, d’une bonne douche et d’une bonne nuit réparatrice ! Demain il y aura un peu de mécanique à faire.
On commence fort par une montée de 450m de D+. C’est aussi pour ça que j’ai pris mon temps à Voltera, je préfère attaquer les grosses montée le matin. Deux petites heures de grimpette sur du chemin moyen, des virages en épingles super raides, et franchement, c’était dur, mais pas si dur. Enfin j’avais tout à gauche quand même! Tout à gauche ça veut dire, en language cycliste, petit plateau et grand pignon.
J’avais bien déjeuné, bien mais pas trop non plus. Rencontre avec un petit groupe de participant, dont un lusitanien (c’est cool le Tuscany trail, ça permet de placer des mots pas facile à placer). Il est prof de finance à Lisboa. Son premier trip aussi, il est heureux de ce qu’il a déjà accompli, même si ça s’arrêtait aujourd’hui.
Des champs, encore des champs
Arrivé au sommet 600m quand même, descente sur route, je filme ce beau paysage toscan, et bip bip! Virage à gauche. Ah? Chemin, mais alors la chemin bien pourri. Je passe en position vtt, mais je suis très très haut vu le dénivelé, 11% parfois. En gros il y a une ornière de chaque côté et de gros cailloux ailleurs. Et une fine bande de terrain ou les autres sont déjà passés. Ah oui, des ornières en travers formées par la pluie d’orage des jours derniers. J’arrive à un virage, traversé par une ornière et là je m’arrête. Je souffle. Je vais pour démarrer, la roue avant se bloque dans l’ornière, et c’est la chute. Quasi à l’arrêt. Je me relève, un petit bobo au genou. Ça va. Leçon : dans les ornières il faut passer avec de la vitesse.
Comme quand j’étais petit, je remonte vite fait sur le vélo, ne pas réfléchir. Mais je suis quand même bien content d’arriver à du bitume, qui me conduit à San Geminiano. Une Alimentari à l’entrée, c’est un peu le rendez vous des cyclistes, qui ont faim et soif.
Un italien arrive avec visiblement un problème de pédalier. Je n’ai pas trop vu d’incident mécanique pour le moment. Un câble de dérailleur cassé le premier jour, deux ou trois crevaisons, tout le monde a visiblement bien préparé la course.
Je déjeune à San Geminiano. En fait je n’y était jamais venu, je comprends pourquoi c’est un des villages toscans les plus visités.
Vue depuis San Geminiano San Geminiano
Déjeuner pas très toscan, je reste pas mal de temps. Je suis en vacances. De très belles vacances. Il fait 27°, un peu moins chaud que les jours précédents, ça n’est pas plus mal. Je repars vers 15h30. Une route d’abord, puis un chemin très roulant au milieu des champs. Tranquille. C’est louche. On empreinte la Via Francigena. En fait on va la suivre jusqu’au soir. Et bien sûr il y’a quelques surprises. D’abord un gué à passer, suivi d’un bourbier. J’ai les pieds trempés mais pas grave.
Ensuite, c’est le festival du VTT. En majorité en descente, je fonce sur les chemins.
Il y a des passages très techniques, mais je passe quasi partout. Le bonheur. A voir dans le film qui va suivre. On croise quelques villages, avec des fontaines où on se retrouve entre participants. Et ça va être comme ça jusqu’à Monteriggioni. Bon, je tombe de nouveau en fin de journée dans un passage pas trop technique, mais la fatigue me gagne. La nuit approche, je me trouve une osteria au pied de Monteriggioni, Bar dell’orso. Oui il y avait même l’ours à l’intérieur. Super bon dîner tout simple. Direction maintenant vers un coin tranquille pour planter la tente.
Sûrement la plus belle étape depuis le début. C’est la première fois que je tente un classement, mais celle ci était complète. Il y avait tout. Comme le disait un participant dans l’après midi, le Tuscany trail c’est plus que du vélo.