Vélibre

Vélo. Libre. Vélibre.

Le granit rose

Sur le papier, c’est l’étape reine des Côtes-d’Armor. Perros Guirrec, Ploumanac’h, Trégastel, Trébeurden. La côte de granit rose. Le quatuor magique. Auquel j’ajoute l’Ile Grande que j’ai découvert en parcourant la carte satellite. Une région que je ne connais pas, mais qui est renommée.

Le problème, c’est qu’il y a eu l’étape précédente, avec Bréhat, qui a mis la barre très très haut. Alors?

Je n’irai pas par quatre chemins, Perros Guirrec m’a déçu. La ville. Je m’attendais à un petit port, c’est une vrai ville, et en été une grosse station balnéaire. Peut être même LA station balnéaire des côtes d’armor. Avec annonce des festivités du jour par porte voix juché sur le toit d’une voiture, à l’ancienne. En fait il y a deux villes. Une qui est tournée vers l’intérieur, vers la baie, qui est impressionnante (les dimensions, toujours). Et puis il y a la station, avec la plage de Trestaou, qui n’a pas d’intérêt à mon goût. Mais il y a aussi la pointe, avec la plage de Trestiguel, qui m’a l’air très belle mais je n’ai pas eu le temps d’y aller. Peut-être faut il revenir avant de donner un avis définitif.

Ploumanac’h. Joli. Une affiche à l’entrée annonce « le village préféré des français » en 2015. Diable! Comme ils y vont! Le village n’est pas vilain mais un peu trop fréquenté à mon goût. La plage en revanche, et la côte, est splendide. Il faut en fait sortir du village à pied et aller se promener sur les rochers. Il y a une petite baie aussi, le port, très mignon.

Trégastel. Alors là, c’est le grand spectacle. Il y a plusieurs plages, la première, la moins fréquentée, la plus sauvage, la plage de Tourony. Avec une baraque à huîtres (une seule) sur la plage, Chez Martine. Et puis il y a la plage du Coz-Pors, avec ses énormes rochers posés sur d’autres rochers, au milieu de la plage de sable. Mais il y a plein d’autres plages à voir à Trégastel, surtout à marée basse, il faut avancer sur les rochers, pour en découvrir d’autres. J’ai eu un coup de cœur pour Trégastel.

Île Grande. Pas connue, on se demande pourquoi. Demain lundi c’est les grandes marées d’août. Et la baie Keryvon est complètement à sec. Ici, c’est une zone immense, ultra plate, coincée entre l’île grande et Landrellec. Donc à marée basse, par grande marée, c’est complètement à sec.

Ce faisait un moment que j’avais un problème avec ma cale de chaussure droite, je n’arrivais pas bien à clipser. Je m’arrête et m’aperçois qu’elle était en train de se dévisser. Je resserre le tout, regarde la carte et m’aperçois que je suis juste à l’embranchement pour l’île grande. J’ai failli la rater, car la baie étant à sec, je n’avais pas été subjugué par le paysage. Je prends donc la rue de l’île grande (ça ne s’invente pas), et avance jusqu’au bout, jusqu’à la plage de Pors-Gelen. C’est la zone de sortie de la baie. Mais il y a très peu d’eau encore. Des bancs de sables se sont formés et donnent à l’eau tantôt une belle couleur émeraude, tantôt un bleu plus foncé. Le paysage est un mélange de sable et de roche. C’est sublime. On ne s’y est pas trompé, il y a un club nautique et des amateurs d’engins nautiques en tous genres. Ils s’adonnent à la vitesse au milieu de ce paysage d’ailleurs. Très très beau!

J’en ai plein les yeux, et je fais donc l’impasse sur Trébeurden. Je file maintenant vers Ploemeur Bodou (la côte pour y arriver!) puis Lannion (la côte pour la quitter!). Je décide d’aller camper dans la baie de Saint-Efflam. Très bon camping, tout proche de la plage, très belle et grande plage, et j’en profite pour aller me baigner, dans le vagues formées par un vent soutenu toute la journée. Une étape au sommet, qui se fini avec une crêpe sur la plage. Complète andouille bien sûr.


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