Vélibre

Vélo. Libre. Vélibre.

Étiquette : La Vélofrancette

Route entre Ouistreham et La Rochelle. Beaucoup de pistes cyclables séparées. Voie qui suit des cours d’eau.

  • La Vélofrancette, le bilan

    Un petit bilan s’impose. Ce fut un super voyage, facile, très facile. Retour sur ce voyage en résumé.

    Le voyage

    La Vélofrancette est une vélo route. Ça veut dire que le parcours est balisé donc on suit a priori le parcours (sinon on fait autre chose). De mon point de vue ça n’empêche pas de regarder ailleurs, c’est à dire, regarder ce qu’il y a à proximité. Personnellement je suis un parcours plutôt à la lettre, sinon je fais moi même le mien. Parce que je fais confiance à ceux qui l’ont tracé. Et celui ci est plutôt bien tracé. Bonne alternance de beaux endroits pour le vélo, et de sites à visiter. Un peu moins vrai dans les deux Sèvres, où il y a moins de sites à visiter.

    J’ai mis 8 jours, avec probablement 70-80km/jour. C’est bien à mon avis, mais c’est évidemment très personnel. J’ai fait moins pour les étapes d’Angers et Saumur, à cause des visites, et j’ai bien fait. Si j’avais eu un jour de plus, j’aurais pris un jour de repos dans une de ces villes (Saumur probablement).

    Mon top trois des sites à visiter :

    • Tenture de l’apocalypse à Angers
    • La ville de Saumur
    • La Rochelle et l’île de ré

    Mon top trois des passages pour le vélo (c’était pas si facile, l’île de Ré n’étant pas sur la Velofrancette, elle n’y est pas mais elle aurait mérité d’y être):

    • Les bords de Mayenne, une vrai découverte
    • La Loire à vélo rive sud entre Angers et Saumur
    • Le marais poitevin

    Le terrain

    C’est un bon mélange chemin-route, avec un peu plus de chemins peut-être. 65% chemins? Mais des chemins faciles, terre bien tassée, petits graviers. Une fois seulement j’ai rencontré du terrain un peu dur avec ornières. En revanche c’est poussiéreux, en particulier le long de la Mayenne. Fermer bien vos sacoches.

    Très peu de dénivelé, 3500m pour 650km, ce qui fait du 538m/100km, c’est plat! Et encore c’est en prenant en compte deux étapes sur la Véloscenie, avec la montée vers Carouges. 454m/100km sur le parcours purement Vélofrancette.

    L’hébergement

    J’ai pas mal campé cette fois ci. J’ai fait trois hôtel, un appartement, un bivouac, 4 campings. La saison s’y prêtait. Pas de leçon particulière, l’hébergement reste une question de goût, et d’argent. Je remarque que dans les campings, les voyageurs à vélo, nombreux, sont quasiment tous étrangers.

    Camping à Magné près de Niort

    Matériel

    Rien à dire, ce voyage doit être celui où j’ai emmené le plus ce dont j’avais besoin, et pas plus. Ni moins! Peut être un tee-shirt de plus pour le soir? J’y reviendrais probablement.

    En revanche, si j’avais continué mon voyage, il aurait fallu que je fasse une machine.

    J’avais mes sacoches habituelles Apidura, rien à dire, c’est rodé. il faudra que je fasse un article sur ces sacoches, avec avantages et inconvénients.

    Le vélo? De la balle! Avec mes roues DT Swiss GR1600 en 650b et les pneus Pirelli Cinturato Gravel M, tubeless, gonflés à 2bar, c’est parfait pour ce genre de terrain mixte route-chemin. Aucun pépin mécanique, si ce n’est un changement de plaquettes de freins à l’avant.

    J’ai un peu galéré avec l’électricité parce que j’ai pas mal campé et j’avais un chargeur avec une seule prise USB j’ai acheté une chargeur trois prises pendant le voyage, mais j’ai pas mal utilisé ma grosse batterie 20000mA sur la fin (la 5000mA était vide). Donc l’électricité et la recharge reste un vrai sujet. Et encore je n’ai pas eu à recharger les lumières.

    Et le transport en train pour le retour, avec ma fameuse housse, pas de problème, même si cette fois je n’avais pas énormément de place pour mon vélo, en première classe. Deux vélos et cela aurait été compliqué.

    Enfin, pour ce voyage, j’avais bricolé un accessoire pour mon sac de cintre, j’en suis très content, j’ai enfin trouvé la solution au problème du sac qui frotte contre le cadre. J’y reviens très vite.

    Conseils pour ceux qui veulent faire ce parcours

    Ce parcours est pour tout le monde. Je dirais même que c’est un excellent parcours pour un premier voyage à vélo sur plus d’une semaine. Et c’est vrai qu’on retrouve une France d’il y a quelque dizaines d’années, d’où qu’on vienne. Ça rappelle des souvenirs pour ceux qui ont vécu à la campagne enfant.

    Il y a de l’eau, des cours d’eau, tout du long, et ça j’adore. On arrive au bord de la mer, et c’est sympa aussi.

    C’est très plat, il n’y a pas de vrai difficulté. le terrain est très très roulant.

    Il y a des sites très intéressants a visiter, ça fait qu’il y en a pour tous les goûts.

    Les hébergements sont divers (hôtels, appartements, camping) et fréquents, peut être un peu moins dans les deux Sèvres. On m’a même proposé de me loger gratuitement, sans que je demande.

    En fait, je ne vois pas à qui déconseiller ce parcours, peut-être à ceux qui aiment prendre de l’altitude et faire plus de vélo en montagne. Pour cela, préférer l’Auvergne, ou le Jura, voire les Alpes ou les Pyrénées ! Pour ceux qui aiment bien le plat, l’eau, la campagne la vraie, et arriver au bord de la mer, la Vélofrancette, c’est génial.

  • L’île de ré.

    Je n’ai pas très bien dormi, réveillé à deux heures du matin, j’avais trop chaud! Je me réveille finalement après neuf heures, un groupe de français vient d’arriver et ils sont évidemment très bruyants. Tous les cyclistes ou presque sont déjà partis.

    Je tris les affaires car j’ai décidé de rester deux nuits et de visiter l’île de Ré sans sacoches.

    Je pars et repasse par le centre, un peu moins animé qu’hier soir. Puis c’est le pont de l’île de ré, assez impressionnant en fait, on le voit de loin. Il y a pas mal de voitures, heureusement il y a une piste cyclable assez large, il n’y a pas de vent, pas de danger. J’ai en particulier apprécié l’arrivée sur l’île de ré, la vue est vraiment sympa quand on descend du pont.

    Très vite les pistes cyclables arrivent et on ne croisent presque plus de voitures (sauf quelques connards bien sûr). Le rythme est tout de suite plus tranquille que sur le continent, le bénéfice des îles, c’est tout de suite plus cool. Beaucoup moins de bruit aussi.

    Le temps est radieux, une très belle journée à découvrir l’île de ré s’annonce.

    La flotte. C’est un village.

    Il y aura une vidéo qui donnera un meilleur aperçu du vélo à l’île de Ré.

    Je vais dîner sur l’île, une douzaine d’huîtres, pour clore ce voyage, ce sera parfait.

    Je reprends le pont, au soleil couchant, c’est beaucoup moins emprunté le soir. Retour à La Rochelle, pas mal de groupe dans les bars, il y a pas d’ambiance ici. C’est vraiment un spot sympa.

  • A bicyclette

    A peine reparti du camping de Magné le Martin pêcheur), je m’arrête dans le bourg de Magné, dans une boutique prendre un café. Il y a dehors une tellement bonne odeur de pain, que je ne peux résister. Et puis il m’en faut pour le déjeuner.

    Je m’attable en terrasse, et attaque la rédaction de mon article pour la journée d’hier (je suis très en retard). Il fait déjà chaud, il n’y a pas de vent ou très peu, peut être va t il se calmer? Il était encore plus fort hier. Toujours ce flux de nord-est, moi ça m’a va bien. La patronne du magasin me confirme que le week-end devrait être beau et chaud. J’ai de la chance!

    Aux tontons traiteurs

    Je pars pour de bon, petites routes, normalement je passe par le marais poitevin aujourd’hui, c’est même l’attraction de la journée.

    Comme souvent, je rate une bifurcation, mon gps me rappelle à l’ordre, et je rentre alors dans le village de la Garette. Très beau village rue, sûrement bourré de monde l’été, aujourd’hui il n’y a personne. Merci à mon gps. Il y a un camping qui a l’air très bien au bord de la sèvre niortaise, d’ailleurs si vous passez dans le coin, préférez ce camping à celui de Magné.

    Je reprend ma route, de petites routes, puis je rentre dans le Marais, puis me retrouve devant la sèvre niortaise de nouveau. Chemin de halage magnifique. Temps éclatant, c’est une belle journée à biciclette. Tout me rappelle encore mon enfance, même les glaces vanille fraise et c’est tout. Même les mamies dans leurs maisons n’ont pas changé.

    L’après midi sera entièrement le long de la sèvre niortaise. On quitte tranquillement le marais poitevin pour laisser la place à de grands champs, pris sur le marais au fil des ans. Dommage. Encore un bac à chaîne, beaucoup plus large celui ci.

    Et puis très vite, après pas mal de kilomètres sur un chemin blanc, je rentre dans les faubourgs de La Rochelle. C’est comme ça les voyages à vélo, tout d’un coup c’est fini. j’entre dans La Rochelle, le centre n’a pas changé. La ville a grossi, énormément,ais le centre est resté à peu près le même. Il y a énormément de monde en revanche. Certes je viens de la campagne depuis 8 jours, je ne suis plus habitué, mais quand même il y a beaucoup plus de monde. Probablement deux fois plus que quand j’étais venu en stage au mois de juillet il n’y a pas loin de quarante ans.

    Je passe du temps avec Valérie au téléphone puis décide d’aller au camping des minimes. Je dîne sur le port des minimes et découvre la taille gigantesque du port de plaisance.

    Une bonne nuit m’attends. A bicyclette ?

  • Irais-je jusqu’à Niort?

    C’est la journée des rencontres.

    Je commence par un petit atelier vélo. Lavage, la chaîne a souffert de la poussière sur les bords de la Mayenne, graissage de la chaîne, et changement des plaquettes de freins avant.

    Je pars et à peine cinq kilomètres après mon camping anglais, je rentre dans un village nommé Louin. Pas banal. Et voilà un café avec une terrasse qui me tend les bras.

    Je commande un crème, et mange mon brownie qui date de dimanche. Accolé à une banane, il en a pris le goût. Je recommande un second crème et me met à discuter avec les gens au café. Il me racontent qu’ils on fait une pétition pour ouvrir ce café il y a deux ans, contre l’avis du maire, et après sept ans de fermeture. Il y a aussi quelque produits d’alimentation, ils font dépôt de pain, plus la fiesta de temps en temps. Bref un lieu de vie dans une de ces villages qui sinon se meurent. Heureusement il y a une école également. On discute de tout de rien, le café quoi.

    Monsieur Moreau me propose de dormir chez lui, je lui dit la prochaine fois que je reviendrais, promis!

    Je repars, et après quelque kilomètre, je fais un bout de route avec un cycliste installé depuis peu dans la région. Je passe par Parthenay, où je déjeune. Pas folichon, mais il y a un quartier médiéval que je découvre. La vélo route est maintenant en campagne, et ça me rappelle vraiment mon enfance, cette compagne très peu fréquentée est restée dans l’état d’alors.

    Beaucoup de petits villages, avec des églises plutôt en bon état.

    je longe toujours le Thouet, et à la sortie d’un village, je tombe sur un tracteur pelleteuse qui barre la route. Un type essaye de casser des branchages qui sont tombés sur un fil électrique et menacé de l’ecrouler. Le type me demande si je peux l’aider, alors je descends de mon vélo et on essaye alors de tirer sur le trône. Le type sort une faucille au bout d’un long manche et me dit qu’il va couper la branche avec l’outil. Au bout de trois essai, je vois le type, mon âge mais plus trapu, très essoufflé, alors je lui propose d’inverser, lui va tenir la branche, et moi je vais la couper. Il acquiesce. Il me faut une dizaine de coup de faucille pour couper le trin. Le bonhomme est content. Et du coup me demande de faire deux branches de plus! Ce sera plus facile, il va utiliser les pics sur la benne de son tracteur pour casser la branche. Il est content. On discute un peu, je ne comprends pas grand chose à ce qu’il me dit, en particulier à cause du bruit du tracteur. Il est pas en super état, il a calmé une roue arrière contre un mur, j’en déduit qu’il n’a pas de freins. Et il me parle de joint de Bertin hydropique qu’il n’a pas voulu changer car trop cher 300€. Je lui dit au revoir, il me propose de venir boire une bière, j’aurais bien accepté mais je ne suis pas en avance. Une drôle de rencontre.

    Je croise un peu plus loin un type qui me conseille de rentrer dans Niort, que ça a bien changé, que tout le centre a été refait, je lui fait confiance. En effet Niort est finalement une grosse ville qui a l’air pas mal. Mais j’ai décidé d’aller au camping à Magné donc je ne m’arrête pas. J’envisage un moment d’aller dire bonjour à la famille Moinet que je n’ai pas vu depuis 40 ans.

    J’arrive au camping un peu plus tôt qu’hier. Accueilli par une réunionnaise exilée ici. Douche, pizza, je dîne avec un couple de cyclistes, qui voyage depuis vingt ans à vélo, trois mois par an, et ont sillonné toute l’europe. Le camping est propre, sans âme, ils en ont ajouté un peu.

    Une belle journée de rencontres.

  • Départ de Saumur

    Avant de partir, visite du château bien sûr. J’ai bien dormi dans mon grand appartement, donnant sur la Loire d’un côté et sur l’église Saint-Pierre de l’autre.

    Saumur est une jolie petite ville avec ses maisons en Tuffeau, toutes en très bon état apparent, comme sur toute la vallée de la Loire. Elle est encore assez paisible en cette saison. Je monte au château, qui domine la Loire apparemment depuis très longtemps, vers le 10eme siècle.

    Assez massif finalement, pas aussi enchanteur que sur la miniature Les très riches heures du duc de Berry. Il ne peut nier sont origine de forteresse.

    De grandes salles, de très haut plafonds, mais il n’y a aucun ameublement d’époque, aucune décoration, donc c’est un peu austère. Mais il est très bien conservé et une partie est encore en rénovation. Il n’y a pas vraiment de jardins non plus. Ce n’est pas le plus beau site du val de Loire.

    En revanche il y a un très beau point de vue sur la Loire.

    Je déjeune en ville, je n’ai pas vraiment envie de partir. Je m’achète un livre de Stephen Hawking, dont je n’ai jamais rien lu.

    Sortie par Saumur, un petit parc, une rivière, et c’est reparti sur la Velofrancette. Des petites routes un peu tordues, dés micro villages, et puis la campagne. U2 dans les oreilles, à près de 30km/h. I still haven’t found what I am looking for, where the streets have no name. Approprié.

    La route est géniale. Alternance de chemin, petites routes, avec ce beau temps, c’est magnifique. Je suis toujours dans ce flux de nord est, assez fort, c’est d’autant plus facile.

    Tout d’un coup j’arrive à un embranchement, avec la rivière à la gauche, des nénuphars c’est magnifique. En fait je suis à Montreuil-Bellay, un village magnifique, avec un château et une collégiale. Très peu de monde, j’imagine l’été le flux de touristes venant ici.

    Je continue ma route, j’arrive à Thouars et m’arrête prendre une bière. Par cette chaleur c’est parfait. J’avise un camping à 19km, ce sera mon arrêt pour la nuit. Un camping tenu par des anglais avec que des anglais. Étonnant !

    Peut être la plus belle étape du voyage.

  • La Loire à vélo

    C’est marrant ça fait déjà cinq jour que je suis parti, que de choses rencontrées.

    Aujourd’hui il fait gris, venteux, pas un super jour pour faire du vélo. ça doit se lever dans l’après midi…

    Je règle mes petites affaires, les bagages, et je pars à pied visiter le château d’Angers. Et la tapisserie de l’apocalypse. La plus grande du monde paraît il.

    Je vole un peu d’information à un professeur expliquant à ses élèves que le château est construit en grande partie en ardoise, ce qui lui donne cette couleur noire qui étonne au premier abord.

    Je rentre dans le château et me dirige directement vers la galerie de la tapisserie de l’apocalypse. Cette galerie a été construite sur mesure pour la tapisserie, pour assurer une conservation la meilleure possible (hygrométrie, lumière,…). Elle fait 100m de long, elle faisait 140m à l’origine. Elle représente l’apocalypse de Saint Jean. On passe deux portes, et on arrive dans la salle de la tapisserie. Il n’y a presque personne, il est un peu plus de 10h, j’ai quasi fait l’ouverture.

    C’est un choc. La tapisserie est suspendue sur deux pans de mur, et les 100m se voient pleinement. Je vole un peu de savoir encore à une professeur qui a emmené ses élèves faire la visite. Ils ne se doutent certainement pas de ce qu’ils on sous les yeux. Il aura fallu apparemment 9 ans pour tisser cette tapisserie. 1m par jour… C’est incroyable. A voir absolument.

    Je fais un petit tour dans le centre, passe par la maison Adam, qui est en travaux, je mange indien, puis retour à l’hôtel et départ.

    Aujourd’hui c’est une petite étape, une cinquantaine de km pour rejoindre Saumur, par la Loire à vélo. Franchement, c’est dommage pour le temps, ce parcours est effectivement très bien. Tranquille, au début à travers champs (et contre le vent, toujours en régime de vent de nord-est), mais ensuite on traverse la Loire pour prendre sur la rive sud.

    Et là on traverse pas mal de petits villages très bien d’entretenus, avec de petits châteaux partout, de belles maisons bourgeoises. Il ne manque que le soleil.

    C’est maintenant en arrivant à Saumur que le soleil se lève. Rageant.

  • Le long de la Mayenne, toujours

    Une bonne nuit au bord de la Mayenne. Pas de bruit, très tranquille. Réveillé par le bruit assourdissant des oiseaux, vers 7h.

    Discussion avec un cycliste matinal, qui me conseille un poêle en titane très compact, qui sert à mettre deux petites branches, et qui permet de faire bouillir un litre d’eau. A tester.

    Départ vers 8:30, direction Château Gonthier. J’y arriverai vers 11h. Ville très calme en ce lundi matin. Un petit déjeuner, des courses pour le déjeuner, et c’est reparti.

    La Mayenne est maintenant plus large, il n’y a personnes ce matin. Toujours les écluses. Je m’arrête à Mesnil pour déjeuner. Il y a un vieux moulin restauré grâce à la fondation du patrimoine de Stéphanois Bern.

    J’ai réservé un hôtel à Angers pour ce soir finalement, il ne me reste que 50km à couvrir, il y aura de la place pour une petite sieste. il fait aussi beaucoup plus chaud aujourd’hui.

    Et puis finalement, pas de sieste mais un long coup de téléphone avec mon fils qui vient de rentrer de voyage, finalement après deux mois au Mexique et Guatemala.

    Arrivée un peu cuit à Angers, pas loin de 90km, les derniers étaient bien longs. Je trouve mon hôtel facilement et là vient la petite sieste. Une douche et un petit restaurant où j’ingurgite deux pizzas et deux bières. Je crois que ça ne m’est jamais arrivé, deux pizzas. Mais la pâte était très fine.

    Je dîne en compagnie de jeunes angevins. On blague un peu sur nos origines respectives. Ils me chambre sur les pizzas. Mais ils me disent que ce que je vais faire demain est la plus belle partie de la Loire à vélo. On verra. Retour à l’hôtel, en passant devant le château, que je visiterai demain. Retour à l’hôtel un peu titubant. Une bonne nuit de soleil m’attend.

  • La Vélofrancette

    C’est le départ! Nos routes se séparent à Domfront, Valérie et Lisa repartent vers Mortagne, via Pré en pail, soit disant l’itinéraire principal de la Veloscenie. moi je descends vers le sud, direction l’île de ré. L’itinéraire la Velofrancette, qui part de Ouistreham, jusqu’à La Rochelle. J’irai en principe jusqu’à l’île de ré ou je ne suis jamais allé.

    Quelques embrassades et c’est parti. C’est en fait un parcours mixte, ancienne voie de chemin de fer et petites routes jusqu’à Mayenne. Parcours très roulant, voire même largement descendant. je m’arrête faire les courses pour le déjeuner, voire le dîner car nous sommes dimanche et je ne suis pas certain de trouver a manier pour le dîner. Arrêt à Ambrières les vallées.

    Il fait nettement plus chaud que les jours précédents, je dois changer de gants. Et passer en maillot manches courtes dans l’après midi.

    Je m’arrête picniquer à un bar vélo-rail, la velofrancette ayant conservé ses rails à un endroit.

    Je repars et m’arrête de nouveau À Mayenne. Comme prévu, la ville est morte en ce dimanche après midi, je trouve quand même un café ouvert place Clemenceau.

    Visite rapide de la ville. Une basilique, un peu trapue, et un château carolingien. Mais je suis entré, par Mayenne, dans la Mayenne et les pays de la Loire.

    Et puis à la sortie de Mayenne, je prends à droite et débouche sur le chemin de halage qui suit la Mayenne. Le bonheur. C’est marrant, tout d’un coup, le voyage se transforme. sans qu’on s’y attende. J’en profite pour me changer car la température est maintenant bien meilleure. Des barrages sur la Mayenne, des arrêts vélo, je suis bien sûr la Vélofrancette !

    Et ce sera comme ça jusqu’à Laval. avec deux arrêts buvette très sympa, c’est la douceur de vivre ici. Arrivée à Laval, et c’est vrai que c’est une belle ville. On se croirait sur les bords de Loire.

    Un petit tour, un petit dîner dans le centre et puis s’en va de nouveau. Trouver un emplacement herbeux au bord de la route, suffisamment à l’écart, au bord de la Mayenne. Parfait.

  • Carouges Domfront

    Départ de Saint Sauveur de Carouges. Nous avons dormi en chambre d’hôtes, chez une famille très traditionnelle, éleveur de chevaux de courses. 4 enfants, 4 filles de 1.5 mois à 5 ans. C’est un petit village qui tombe dans l’oubli petit à petit. Beaucoup de maisons abandonnées, pas de commerce ni d’école, et bien sûr peu d’emplois. Plus de bétail que d’habitants nous dit la mère de famille.

    Nous partons pour Carouges et nous allons visiter le château. Au préalable, arrêt au camion charcutier dans le centre de Carouges pour notre déjeuner. Avec en particulier trois parts de gâteau de crêpes.

    Le château est très original, renaissance mais en briques rouges. Original. Et très bien entretenu.

    On redémarre puis on s’arrête pour le déjeuner, et déguster notre succulent gâteau de crêpes. Après la forêt d’écouves la veille, on rentre dans la forêt des Andaîes, l’autre forêt de parc naturel régional et géoparc de Normandie Maine (ouf!). Différente mais très belle forêt aussi, nous sommes tout seul sur les chemins. Ça monte, ça descend, parfois assez raide, jamais bien long. Au milieu, passage à Bagnoles de l’Orne, toujours assez touristique avec ses ajouts de Disneyland. Beaucoup de cyclistes s’y arrêtent pour prendre un café visiblement. Nous aussi!

    Nous arrivons à Domfront en fin de journée, après une étape moyenne de 40km arrêt a l’hôtel, repas régénérant…

  • En route pour la velofrancette!

    C’est reparti pour un petit voyage en Normandie, pays de la Loire et Vendée. En suivant la vélo Francette, qui descends de Ouistreham à La Rochelle.

    Ça fait pas mal de temps que je n’ai rien publié. Et pourtant je suis parti deux fais en fin d’annee dernière, dans les environs de tours, puis la cote d’opale depuis le cap gris nez, jusqu’à paris. Je ne sais pourquoi je n’ai pas publié les articles, ça va venir.

    Donc la maintenant je suis parti avec Valérie et sa fille, de Mortagne au perche, jusqu’à Domfront, puis direction plein sud vers La Rochelle et l’île de Ré.

    L’occasion de traverser des régirons que je ne connais pas du tout. Les pays de la Loire en particulier, et l’île de Ré où je ne suis jamais allé non plus.

    Le parcours nous fait suivre d’abord la Veloscenie.

    La Veloscenie et son tunnel d’arbres

    Un peu avant Alençon nous bifurquons au nord pour traverser la forêt d’écouves. Magnifique forêt.

    Une très belle ballade, un peu sportive dans la forêt d’écouves avec trois montées un peu corsées pour un premier jour. De la belle campagne française.