Vélibre

Vélo. Libre. Vélibre.

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  • En route pour la velofrancette!

    C’est reparti pour un petit voyage en Normandie, pays de la Loire et Vendée. En suivant la vélo Francette, qui descends de Ouistreham à La Rochelle.

    Ça fait pas mal de temps que je n’ai rien publié. Et pourtant je suis parti deux fais en fin d’annee dernière, dans les environs de tours, puis la cote d’opale depuis le cap gris nez, jusqu’à paris. Je ne sais pourquoi je n’ai pas publié les articles, ça va venir.

    Donc la maintenant je suis parti avec Valérie et sa fille, de Mortagne au perche, jusqu’à Domfront, puis direction plein sud vers La Rochelle et l’île de Ré.

    L’occasion de traverser des régirons que je ne connais pas du tout. Les pays de la Loire en particulier, et l’île de Ré où je ne suis jamais allé non plus.

    Le parcours nous fait suivre d’abord la Veloscenie.

    La Veloscenie et son tunnel d’arbres

    Un peu avant Alençon nous bifurquons au nord pour traverser la forêt d’écouves. Magnifique forêt.

    Une très belle ballade, un peu sportive dans la forêt d’écouves avec trois montées un peu corsées pour un premier jour. De la belle campagne française.

  • Boucle sud

    De retour d’Espagne pour le travail, me voilà revenu à Paris, et ce Dimanche de fin d’août, je me dis que je vais me faire une petite sortie à vélo. Profiter des derniers jours de plein été, du beau temps pas trop chaud. Et alors que les parisiens sont en train de rentrer ou en train de préparer la rentrée scolaire (les fournitures, les habits, les emplois du temps, les activités,… hum, le bonheur!).

    D’abord, je dois signaler qu’en 15 minutes :

    • J’allais décidé d’aller dans le sud, au départ de Melun, où je ne suis jamais allé,
    • Que j’avais un train direct à 13h46 gare de Lyon
    • Que j’allais faire une boucle vers Nemours de 70km environ

    Tout ça grâce à ma tablette et les outils digitaux que j’utilise (google maps, komoot, sncf connect, l’assistant sncf). J’ai beau être habitué, je trouve ça quand même génial. A 13h je ne sais pas où je vais aller, et à 13h46, je suis dans le train direction Melun.

    J’avais déjà tenté d’aller à Melun, mais à vélo cette fois, et ça avait été cauchemardesque. J’étais parti trop tard, et la sortie de Paris vers le sud, le long de la Seine, n’est pas du tout sympa. une longue traversée de la banlieue, sans intérêt. C’est le problème à Paris, pour sortir de la zone urbaine, il faut faire pas mal de kilomètres avant de se retrouver dans la nature. Mais je crois que je vais maintenant réviser mon jugement, car j’ai trouvé une autre voie possible de sortie de Paris, autre que celles que j’ai déjà identifié comme étant sympa, à mon humble avis, pour sortir de Paris à vélo :

    • Sortie à vélo
      • le canal de l’Ourcq
      • l’ouest de Paris avec le pont de Bezons et la voie sur berge vers le sud le long de la Seine
    • Départ avec un train
      • Gare du nord, trains vers Amiens (1h), Compiègne (50min) ou Beauvais (1h15)
      • Orléans (1h de train environ)

    Mais Melun, à 25 minutes de Paris, est une nouvelle option intéressante que je vais explorer.

    Mon parcours aujourd’hui est assez simple, défini sur Komoot comme toujours: boucle Melun-Nemours, en passant par le chateau de Fontainebleau à l’aller et en longeant le Loing au retour.

    J’irais droit au but : c’etait génial. Temps idéal, sortie de Melun ultra rapide, on se retrouve le long de la seine en 5 minutes, ballade dans la forêt de Fontainebleau ultra sympa et sauvage, traversée du parc du chateau, toujours très beau parc, découverte de petit villages très sympa (Bourron-Marlotte, Moret sur Loing,…) et longue remontée le long du canal du Loing puis de la Seine. Parcours de 90km, tout plat, ultra varié, et à 25 minutes de Paris en train… Chaudement recommandé. Il y a meme des superettes ouvertes le dimanche après midi, non négligeable pour les non prévoyants.

    J’ai même vu un sanglier, un peu perdu aux abords d’une gare. Comme toujours dans ce genre de rencontre, on s’est regardé, autant surpris l’un que l’autre, pendant disons deux secondes. Deux secondes qui paraissent très très longues, et qui restent gravées à jamais, en tout cas dans ma tête. Puis, ayant évalué la situation, il s’en va et disparait (presque) dans les fourrés. En fait il va rester dans les fourrés à 2 mètres de la route, je le devine quand je passe devant lui. Le pauvre n’est pas sorti de l’auberge, il s’est retrouvé, je ne sais comment, dans une zone assez urbanisée, ca va être difficile pour lui de rejoindre la foret. Probablement seulement à la nuit tombée.

    Bon, j’ai crevé sur la fin, pour la première fois en tubeless, je pense que le préventif avait séché pendant les grosses chaleurs. A voir.

    Mais c’est une très belle découverte. Voilà un parcours à explorer à l’avenir, je suis passé à coté de pas mal d’endroits à visiter (chateau de Bourron-Marlotte,…). Je vous joins la trace, elle est gratuite, prenez en soin. Vous pouvez la modifier, j’ai fait quelques écarts sans intérêt.

    Et donc une petite video faite sur le vif, qui va vous allécher je l’espère.

    A bientôt!

    Évadez-vous à partir de Melun. Merci à Joni Mitchell.

  • Utilisation de housses cousues à la main pour le transport de vélos dans le train.

    Voilà un thème récurrent pour les voyageurs en vélos : comment prendre les trains interdits aux vélos non démontés, comme les TGV?

    La solution est de démonter plus ou moins complètement le vélo. Il existe des solutions du marché, des housses ou sacs pour vélos démontés. En général, on démonte les deux roues, les garde-boue, le porte-bagage, éventuellement les pédales, éventuellement on tourne le guidon, et on place le tout dans une housse plus ou moins renforcée. La housse doit faire, pour les trains SNCF, 130cm de long par 90cm de haut. Il n’y a pas de contrainte de largeur.

    Il existe des housses chez décathlon, mais aussi la marque Buds, et aussi chez Amazon. Ces housses repliées restent lourdes et encombrantes. J’ai déjà utilisé une housse décathlon et je laissais la housse dans une consigne, ce qui est cher et qui oblige à revenir à mon point de départ.

    Pour mon dernier voyage, je cherchais une alternative et je suis tombé sur le site de Marie qui a la même vision que moi, et qui s’est donc confectionné ses propres housses, en achetant le tissu et en cousant la housse. La promesse est alléchante : moins de 300g et le volume d’une canette une fois pliée. Donc logeable dans une sacoche de bikepacking. Vous pouvez trouver le patron de la housse sur le site de Marie.

    Valérie étant couturière, elle a gentiment accepté de nous confectionner des housses sur la base de ce modèle. et nous avons pu les expérimenter sur notre voyage.

    La promesse est tenue: moins de 300g et même avec des velcros de fixation et une sangle, ça reste tout petit, de l’ordre d’une canette. Maintenant, voyons comment ranger le vélo dans cette housse.

    Avant le rangement. Au pied, la housse rangée dans son sac.

    Attention: le tissus utilisé est du nylon ripstop. Rien à redire sauf que ce tissus est très glissant. Donc lors de la couture, il faut faire attention pour maintenir les tissus bien en place. Et ensuite dans son utilisation, il faut faire attention de ne pas marcher dessus sous peine de glisser.

    Attention également, cette housse n’offre aucune protection pour le vélo. Il faut faire attention que le vélo ne heurte rien, surtout si le cadre est en en carbone comme dans mon cas. Je conseillerais de démonter le dérailleur arrière par précaution (même si je ne l’ai pas fait cette fois-ci!). Aussi, la housse n’a aucune structure, donc le vélo démonté doit tenir tout seul, avec les roues attachées sur lui. J’ai trouvé que le mieux était de mettre le vélo à l’envers dans la housse, le vélo reposant sur le guidon et la selle. Plutôt que le faire reposer sur le pédalier et la fourche ou les bases arrières. Comme cela il est beaucoup plus stable et tient sur le sol tout seul, sans risque d’abîmer la mécanique. La question est alors de savoir comment fixer les roues sur le cadre et ensuite comment porter le tout. Je me place en situation de bikepacking léger, donc je dois faire la fixation de l’ensemble avec le minimum de choses. Une sangle et des velcros.

    Allons y! On peut laisser sur le vélo des choses qui ne gêne pas, par exemple des sacoches de cadre ou de tube supérieur. Simplement les vider pour éviter que ce soit trop lourd lors du portage. On commence par mettre le vélo a l’envers.

    Pour les vélos de petite taille, il se peut que les roues glissent si elles ne sont pas bien fixées sur le cadre. Elle peuvent alors se désolidariser et venir se mettre en travers dans la housse, empêchant le vélo de tenir sur le guidon et la selle. J’ai trouvé une solution pour empêcher cela :

    • Placer la roue contre le cadre
    • Poser la roue sur le coup de pied. Cela permet d’assurer que la roue ne touchera pas le sol ensuite
    • Placer un Velcro sur la base arrière
    • Placer le second velcro sur le tube diagonal. Ce Velcro doit être bien serré pour maintenir la roue en place. C’est lui qui va empêcher la roue de descendre ensuite. Le premier Velcro va juste maintenir la roue en place.
    • Enlever le pied : la roue doit rester en place.
    • Faire de même pour la deuxième roue.
    Une petite vidéo explicative pour attacher une roue, seul, sur le cadre du vélos, avec des velcros. Noter le pied placé sous la roue. Notez qu’on n’enlève pas le porte-bagages.

    Une fois les roues assemblées sur le cadre, on attache la sangle de portage au cadre. La sangle est une simple sangle en nylon, de 2.5cm de large. On fait un noeud de chaise à chaque bout pour l’attacher au vélo. Le noeud de chaise est un noeud célèbre qui permet d’être facilement dénoué même après un serrage très fort. A mon avis, s’il n’y a qu’un seul noeud à connaître, c’est le noeud de chaise. La longueur de la sangle doit permettre de porter le vélo à l’épaule, donc elle est assez courte. Dans mon cas, elle fait à peu près 1,20m. Vous pouvez la faire un peu plus longue Et régler ensuite.

    On peut maintenant poser le vélo dans la housse.

    Et voilà, c’est fini. On peut alors porter le vélo à l’épaule, voir porter deux vélos si nécessaire. La marche est possible avec deux vélos si les manivelles et pédales sont positionnées correctement. Dans le cas présent, les vélos font à peu près 10kg chacun, avec les sacoches on est en dessous de 25kg pour l’ensemble.

    Dans le train, en première classe dans le TGV Milan-Paris, ça donne ça :

    Honnêtement, dans le TGV inouï Milan-Paris, heureusement que nous étions en première classe. Dans les espaces bagages de ce train, il est impossible de faire tenir un vélo plié.

    Voilà notre première expérience avec nos nouvelles sacoches, à l’issue d’un aller retour Paris Milano. Et comme je disais ce matin : une expérience, c’est un peu court, deux expériences, c’est le début d’un savoir.

    Qu’est ce que nous allons améliorer à l’avenir? Les scratch sur le rabat. Le rabat est un peu trop grand et les scratch positionnes un peu trop haut. L’ensemble fait que la housse n’est pas tendue du tout mais plutôt flottante autour d’un vélo. Elle peut éventuellement s’accrocher à quelque chose, ou quelqu’un se prendre les pieds dedans. A revoir. Pour le reste, c’est parfait. Merci Marie!

    Nous attendons vos commentaires!

  • Chioggia Padova

    C’est le dernier jour du voyage. On rejoint Padova pour ensuite prendre le train jusqu’à Milano et ensuite le lendemain, prendre le train pour Paris.

    Valerie qui ne se sent pas très bien, décide de partir devant, alors que je prend mon petit déjeuner à Chioggia. Étrange de se retrouver seul, comme dans mes voyages précédents. Mais ça ne va pas durer.

    Chioggia est un petit Venise, pas désagréable, je l’ai bien aimée. Une partie ancienne, avec des canaux, une partie port de pêche, au centre, et enfin une partie station balnéaire familiale, à l’italienne, avec ses plages payantes immenses, comme les nombreuses stations le long de la mer Adriatique.

    On sort de la ville par une piste cyclable très sympa le long des canaux. Puis on va entrer dans une zone de canaux longeants la lagune de Venise au sud. Très sympa encore car des minuscules routes longent ces canaux avec très peu de voiture et quelques vélos. Une occasion unique de sortir le drone une dernière fois.

    Des cygnes le long des canaux, capturés par Valérie

    Puis on se rapproche de Padova, les villes sont désertes, c’est impressionnant, sûrement à cause du week-end du 15 août et des vacances. On se retrouve à la gare de Padoue, mais nous sommes en avance donc on va manger une dernière glace dans le centre.

    C’était un très beau voyage! A bientôt pour le film!

  • Venezia Chioggia

    Après trois jours passés en visite de Venise, à tester les restaurants, il est temps de repartir, il nous reste deux étapes avant de rentrer. La première consiste à descendre la lagune de Venise, d’abord par l’île du Lido, puis l’île Pellestrina, avant de rejoindre Chioggia. Donc trois bateaux différents pour passer d’île en île.

    Chiogga. On a pas mal de difficulté à prononcé ce nom. En fait il faut le prononcer “Kiodjia”. départ à 9h pour prendre le ferry à Tronchetto. On passe entre l’île de Venise et l’île giudecca, et déboucher devant la place San Marco. Temps exceptionnel, c’est magnifique.

    En fait nous ne sommes pas tout seuls, il y a pas mal de gens à prendre le ferry avec un vélo. Et aussi sur l’île du Lido, il y a pas mal de gens à vélo. Le Lido est complètement différent de Venise. De beaux hôtels, c’est une station balnéaire italienne, mais très relax apparemment. On descend donc l’île vers le sud et on se retrouve assez vite au bout pour prendre le second ferry. Direction la Pellestrina. Cette île est une ville de pêcheur, il n’y a pas grand chose d’autres. C’est très relax de descendre le long de la mer, bien qu’on s’attendait à un peu plus de paysages sauvages et d’oiseaux. On s’arrête pour déjeuner, c’est vraiment tranquille, il y a très peu de monde. On repart et on va prendre le dernier ferry qui nous conduit à Chioggia. On a réservé une chambre non loin de l’arrivée des ferry, et on va pouvoir se faire une dernière baignade à la plage.

  • Vicenza Padova

    Départ et arrivée quelque kilomètres plus loin a Vicenza. On a décidé de ne pas s’arrêter, malgré les villas palladiennes a voir ici. Le pharmacien à Verona nous a bien vendu leur visite, mais on ne peut pas tout faire. On se dit qu’on reviendra.

    Mais voilà, si on veut éviter de grosses côtes, il vaut mieux se rallonger et passer par le centre-ville de Vicenza. On rentre donc dans la ville et on découvre une ville magnifique.

    On se perd un peu mais on se retrouve sur la piazza del Seignori. Magnifique place. Et pas un touriste à l’horizon. On se dit que c’est dommage de passer à côté d’une visite digne de ce nom. On reviendra.

    On repart direction Padova. Et la on va enchaîner les voies vertes, c’est à dire d’anciennes voies ferrées, transformées en pistes cyclables. Comme en France, ces voies sont surélevées de deux mètres par rapport à l’environnement, donc on domine le paysage. Génial. Il fait très chaud cet après midi, encore probablement plus de 40° au soleil. Mais nous sommes seuls à emprunter ces pistes cyclables, il y a très peu de vélos.

    On arrive à Padova par le sud. Et par la place Prato Della Valle. La plus grande place d’Europe. Impressionnant. Un canal circulaire à l’intérieur de la place est bordé de statues. Et encore une fois il n’y a pas grand monde. La chaleur? Les vacances?

    On a un B&B dans une belle maison à l’entrée du centre ville. La décoration intérieure est un peu spéciale.

    On va visiter un peu, la piazza dei signori, son horloge. Très belle ville encore!

  • Padova Venezia

    On commence par un petit tour de Padova, qui nous a bien plu. Quelques photos avant de partir!

    Et puis comme souvent, on se perd avec Valérie. Elle a maintenant la possibilité de se diriger grâce à Komoot, on sait se geolocaliser, donc ce n’est pas un problème, on se retrouve ensuite.

    On prend alors des voies vertes le long de canaux cette fois ci. Ça change un peu, et c’est génial, dès qu’il y a de l’eau, un canal, un lac, la mer, ça change tout de suite l’ambiance. et le long des canaux, il y a les fameuses villas palladiennes. En fait, elles sont toutes différentes. Et il y en a énormément. Pas toutes dans un bon état, certaines sont même abandonnées. Mais certaines sont magnifiques.

    On se rapproche de Venise et l’arrivée est assez pénible. La traversée de Mestre est un calvaire, on a l’impression de tester toutes les pistes cyclables, qui sont souvent sur des trottoirs, et qui passent d’un côté à l’autre de la route sans qu’on sache pourquoi. Ensuite, il y a des travaux, et le chemin pour les vélos passe à travers les lignes de chemin de fer, en souterrain. Un jeu de piste! Enfin on débouche sur le pont qui relie Mestre à Venise, et ça remonte le moral. Quelques kilomètres à rouler à côté des voitures et à voir Venise se rapprocher lentement. Enfin, on arrive Piazzale Roma, où on doit descendre de vélo, Venise étant interdit aux vélos. Un motard s’arrête gentiment à nos côtés pour nous le signaler. ca y est nous sommes arrivés. Pas si dur en fait, et même un peu court pour tout voir en chemin. On reviendra dans le coin.

  • Verona Vicenza

    En fait ce n’est pas tout à fait Vicenza mais une petite ville un peu avant. On doit faire Verona – Padoue en deux jours, donc il a fallut trouver un hôtel à mi-chemin, Vicenza étant trop loin, on a trouvé un hôtel à Montecchio Maggiore.

    Si on regarde un peu la carte, on s’aperçoit qu’il faut passer, pour rejoindre Padoue, à travers les contreforts des Alpes. on a choisit de contourner par le nord, mais sans passer par Vicenza.

    Départ de Verona sous la pluie! Depuis la veille il a fait orage, il a plu toute la nuit, la température est enfin redescendue vers les 20°. Mais ce matin il pleut encore. L’hôte nous propose de prendre le train jusqu’à Vicenza. On réfléchit, on regarde la météo et on se dit qu’on va essayer de pédaler, la météo n’annonce pas une journée pluvieuse non plus. On verra bien.

    On repasse une dernière fois devant les arènes, où nous avons vu La Travolta la veille. Les décors de s’aida, en alternance, sont rangés devant les arènes.

    Ce sera une belle étape encore, au milieu des vignes et des vergers.

    On dira une étape purement vélo, car à l’arrivée il n’y a rien à visiter. Une petite ville sans intérêt. Mais on a pris un hôtel avec piscine donc on va aller faire trempette pour se rafraîchir un peu.

  • Sirmione Verona

    Départ du lac de Garde pour Verona, un autre endroit très attendu de notre voyage.

    On prend le petit déjeuner à l’hôtel, et il est assez pantagruélique ! On en profite!

    Départ vers 9h, mais on a une journée assez courte, 39km. On longe la côte jusqu’à Peschiera del Garda, puis on longe le canale Seriola. Très sympa. Pas trop chaud non plus, pour l’instant.

    Puis ce sera une traversée des champs, des vergers et des vignes comme les jours précédents. quelques côtes mais rien de bien sérieux. Un très beau parcours.

    Arrivée à Verona. Suffisamment tôt pour aller visiter les Giardino Giusti. Il fait très chaud. Visite d’abord de l’appartement du palais, très belles pièces donnant à la fois sur rue et sur le jardin, alignées sans couloir. Puis visite des jardins petits, mais agréables, avec une partie au dessus de falaises, qui domine la ville et offre un beau panorama.

    On finit la soirée dans un excellent restaurant AMO, très recommandable. Maintenant c’est jour de repos à Verona! Il y a pire comme lieu de repos.

  • Brescia Sirmione

    Après cette belle découverte à Brescia, direction Sirmione sur le lac de Garde.

    Sortie de ville facile de Brescia, avec de belles pistes cyclables, un canal conduisant à Salo, mais qu’on quitte très vite pour tirer rapidement vers Sermione. On a réservé une visite de l’isola del garda, le bateau part a 13h30, donc pas de perte de temps inutile. On se fait encore un parcours dans les vignes, quelques belles petites côtes. On croise un petit groupe d’italiens en vélo, trois femmes et un homme, ce sont les femmes qui se consultent concernant la crevaison du vélo à trois roues de l’homme!

    Arrivée au lac de garde, c’est assez grand, plus grand que le Lago de Como ou le Lago Maggiore. On traverse ensuite quelques stations balnéaires et gros villages, tous assez riches, les montagnes sont plus éloignées que sur les autres lacs. L’ambiance est très différente.

    Première rencontre avec le lac de Garde

    A peine arrivés, on repart visiter l’isola del Garda. C’est une île qui appartient à la famille Borguese-Cavazza, avec un palais qui se visite très peu, et des jardins. Belle sortie en bateau, j’adore les voyages en bateau, même si faire une croisière ne me tente pas du tout.

    Retour à Sirmione, on mange une glace, puis on rentre à l’hôtel pour aller ensuite à la plage juste à côté. En fait nous sommes pas mal fatigués, et la température n’y est pas pour rien. On se rend à la plage à pied. L’eau est extrêmement chaude. Il faut au moins marcher jusqu’à mi cuisse pour commencer à avoir de l’eau un peu plus fraîche. Sinon, au bord c’est de la soupe, un marigot comme dit. On dîne sur la plage, poulpe et Valérie. On dîne sur la plage, poulpe pour Valérie et salade de la mer pour moi. Top. Couché de sole le il. Très belle journée.

    Lago del garda, près de Sirmione.