Et voilà, direction Milano centrale.
Arrivé hier à Malpensa très tard, j’ai finalement pris un hôtel près de l’aéroport. Bonne nuit, levé 8:30, douche, petit dej, puis ça commence pour les bagages. Déballage du vélo, gonflage des roues (elles doivent être complètement dégonflées pour prendre l’avion), tout va bien. Pas de problème avec les disques, souvent ça frotte au remontage. Puis les bagages. Je déballe tout sur le lit (c’est toujours un peu jouissif de voir tout ce qu’on va pouvoir faire entrer dans les sacoches). Dernière sélection du matériel que je vais emmener, ou que je vais laisser, je remplis les sacoches, et enfin le montage des sacoches sur le vélo.


Le moment important c’est le montage du nouvel accessoire de guidon, qui va me permettre de décaler la sacoche de cintre vers l’avant, et de ne pas avoir la sacoche qui frotte contre le cadre. Un problème récurent lors de mes voyages précédents. Ça va quand même me prendre une bonne heure pour démonter les accessoires, monter la barre sur le cintre, puis remonter le support gps et la sonnette. Le support gps me donnera vraiment du mal.
Encore une petite douche, il fait déjà chaud. puis c’est le départ. 13h pile. 3h30 de préparation, c’est pas si mal. Tout a l’air en ordre lors des premiers tours de roues. 28°C, ça chauffe!

Direction la gare de Gallarate. Je me dis alors que la magie du vélo, c’est que tu branches le gps, et tu peux alors regarder le paysage et découvrir des endroits inconnus, sans se soucier de la direction. Un bip te préviens d’une bifurcation, un coup d’œil pour regarder, changement de direction et ça continue.
C’est la première fois d’un voyage en vélo en Italia, je suis si impatient. Je traverse cette banlieue de Milan comme si c’était Venise ou Rome. Je suis très content du comportement du vélo, les pneus sont très bien gonflés pour la route. Il fait chaud mais pas trop. Le bonheur.
J’arrive à la gare, et prends un billet pour Firenze. Oui je parle très bien italien! Je vais me faire un bon petit voyage touristique pour rejoindre Firenze, avec trois changements : Milano, Bologna, Prato, Firenze. J’aurais pu prendre un billet d’avion pour Florence. Mais c’était beaucoup plus cher, et en plus rien ne vaut un peu de tourisme, je suis quand même en vacances!
Montée dans le train, espace vélos nombreux apparemment, quasiment dans chaque wagon de ce train de banlieue. Bon, en fait, l’espace vélo est rempli de bagages, le train est complet.
Arrivée à la gare de Milano. La gare est bondée. J’ai 40 minutes avant le départ pour Bologne, je décide de rester à la gare (j’étais tenté d’aller faire un tour au duomo), et de m’acheter une focaccia caprese. Ce ne sera sûrement pas la dernière de ce séjour en Italie. Départ pour Bologne!
Arrivée à Bologne, et pensée pour cette fois où j’étais entré dans la cathédrale en travaux. Grand silence. L’air était chargé de poussière, et des rayons de lumière, obliques, éclairait doucement l’intérieur. Belle ambiance.
Je change rapidement, passage à Prato, puis arrivée à Firenze. 20h, 29°. Ça promet. Je traverse la ville en direction le camping où j’ai réservé pendant le voyage. Je suis un peu déphasé en face de la masse de touristes qui eux semblent déjà bien intégrés à la ville. Et quelle ville! Pas trop de visite, je reviendrai. Je longe l’Arno et arrive finalement au camping. Ce fut une bonne journée!


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