Vélibre

Vélo. Libre. Vélibre.

Catégorie : Voyage

  • Sirmione Verona

    Départ du lac de Garde pour Verona, un autre endroit très attendu de notre voyage.

    On prend le petit déjeuner à l’hôtel, et il est assez pantagruélique ! On en profite!

    Départ vers 9h, mais on a une journée assez courte, 39km. On longe la côte jusqu’à Peschiera del Garda, puis on longe le canale Seriola. Très sympa. Pas trop chaud non plus, pour l’instant.

    Puis ce sera une traversée des champs, des vergers et des vignes comme les jours précédents. quelques côtes mais rien de bien sérieux. Un très beau parcours.

    Arrivée à Verona. Suffisamment tôt pour aller visiter les Giardino Giusti. Il fait très chaud. Visite d’abord de l’appartement du palais, très belles pièces donnant à la fois sur rue et sur le jardin, alignées sans couloir. Puis visite des jardins petits, mais agréables, avec une partie au dessus de falaises, qui domine la ville et offre un beau panorama.

    On finit la soirée dans un excellent restaurant AMO, très recommandable. Maintenant c’est jour de repos à Verona! Il y a pire comme lieu de repos.

  • Brescia Sirmione

    Après cette belle découverte à Brescia, direction Sirmione sur le lac de Garde.

    Sortie de ville facile de Brescia, avec de belles pistes cyclables, un canal conduisant à Salo, mais qu’on quitte très vite pour tirer rapidement vers Sermione. On a réservé une visite de l’isola del garda, le bateau part a 13h30, donc pas de perte de temps inutile. On se fait encore un parcours dans les vignes, quelques belles petites côtes. On croise un petit groupe d’italiens en vélo, trois femmes et un homme, ce sont les femmes qui se consultent concernant la crevaison du vélo à trois roues de l’homme!

    Arrivée au lac de garde, c’est assez grand, plus grand que le Lago de Como ou le Lago Maggiore. On traverse ensuite quelques stations balnéaires et gros villages, tous assez riches, les montagnes sont plus éloignées que sur les autres lacs. L’ambiance est très différente.

    Première rencontre avec le lac de Garde

    A peine arrivés, on repart visiter l’isola del Garda. C’est une île qui appartient à la famille Borguese-Cavazza, avec un palais qui se visite très peu, et des jardins. Belle sortie en bateau, j’adore les voyages en bateau, même si faire une croisière ne me tente pas du tout.

    Retour à Sirmione, on mange une glace, puis on rentre à l’hôtel pour aller ensuite à la plage juste à côté. En fait nous sommes pas mal fatigués, et la température n’y est pas pour rien. On se rend à la plage à pied. L’eau est extrêmement chaude. Il faut au moins marcher jusqu’à mi cuisse pour commencer à avoir de l’eau un peu plus fraîche. Sinon, au bord c’est de la soupe, un marigot comme dit. On dîne sur la plage, poulpe et Valérie. On dîne sur la plage, poulpe pour Valérie et salade de la mer pour moi. Top. Couché de sole le il. Très belle journée.

    Lago del garda, près de Sirmione.

  • Bergamo-Brescia

    Après notre première journée de repos, nous quittons Bergamo pour Brescia. Et encore une fois la sortie de la ville sera longue et pénible. Plus de 20km pour sortir de l’agglomération.

    Mais ensuite, la campagne, les vignes, les micro villages, génial. On fait une partie de la route des vins Franciacorta.

    On se sépare puis on se retrouve pour finir à Brescia. C’est une plus grosse ville que je pensais. On trouve le logement Mich&Letti, on s’attend à tout, mais c’est finalement très cool en plein centre. L’hôte arrive en même temps que nous. Une douche rapide, et on fonce au musée de Santa Giulia. Valérie est en fait assez fatiguée, il faut dire qu’on ne s’est pas arrêté pour déjeuner, juste un arrêt chez Décathlon pour Valérie (gants, petite sacoche,…) et il a fait assez chaud encore, 40 degrés!

    Après un court repos, on attaque la visite. Et là on découvre un patrimoine incroyable. Le Museo di Santa Giulia propose, sur l’emplacement entre autre d’une basilique, deux maisons romaines, un cloître, une histoire de la ville de Brescia depuis l’antiquité jusqu’à la renaissance. Comme souvent on a construit sur les ruines de l’époque précédente, ce qui donne un enchevêtrement de restes historiques, et ceci dans tout le centre historique. On restera deux heures au musée, plus un petit tour de la ville, mais il y a bien des choses à voir. D’ailleurs c’est un site UNESCO c’est dire.

    Un petit dîner, avec du vin pétillant Franciacorta, et au lit pour être en forme le lendemain.

  • Milano – Bergamo

    Notre premier jour nous emmène de Milano à Bergamo. Nous ne connaissons ni l’un ni l’autre cette ville, c’est une excellente raison d’y aller. On se demande s’il y a quelque chose à voir sur le chemin, mais on a beau chercher, il n’y a visiblement rien à voir. Ça va sûrement être une étape dans la banlieue de Milano comme je l’avais fait au mois de mai pour le Tuscany trail.

    On essaye de partir assez tôt pour éviter la chaleur, 8h00. On suit des rues déjà pas mal embouteillées, ou as très sympa comme toujours pour sortir des villes.

    Un virage à droite, et on emprunte une petit chemin dans un parc, en longeant un petit canal pas mal. On suit ce canal pendant pas mal de temps et en fait on sort de Milan comme ça. Génial. Pas de traversée de banlieue un peu pourrie. En fait c’est un canal qui relie Milano à Bergamo, le canal de , et on va faire plus de 30 kilomètre comme ça en chemin de halage. Très belle découverte. On passera aussi à Gorgonzola, et même on s’arrêtera prendre un café.

    La fin sera moins marrante, l’entrée dans Bergamo est longue et la route d’approche tres plate et monotone.

    Notre réservation pour la nuit est très sympa en revanche. Notre hôte, à peine en retard nous rejoins au café d’en face. Et nous paye nos consommations. c’est un appartement avec deux chambres, et nous verrons à peine les autres occupants. Il y a une terrasse et nous y passerons quelque temps.

    Bergamo est une petite ville très sympa, en particulier sa ville haute. Nous y passerons la journée du lendemain, ce sera notre première journée de repos. Déjà! Visite de la basilique et de la cathédrale, glaces, tranquilles. De vraies vacances.

  • Milano-Venezia

    Bonjour à tous! Me revoilà reparti sur les routes, en compagnie cette fois de Valérie, qui va m’accompagner de Milan à Venise. A moins que ce soit moi qui l’accompagne ? Allez savoir.

    Toujours est il qu’on va faire notre premier voyage à Vélo ensemble. Pour l’occasion, Valérie s’est offert un superbe Vélo Bergamont 6, modèle femme. Pour changer d’un vélo de ville avec lequel elle roulait jusqu’à présent. Elle s’est facilement laissée convainque d’acquérir un vrai vélo pour le voyage. J’espère qu’elle sera contente.

    Nous allons nous rendre à Milan en train. Valérie nous a confectionné des housses qui nous permettent de prendre le TGV avec nos vélos démontés. Ce fut un vrai projet de confectionner ces housses. L’intérêt est d’avoir des housses les plus légères et compactes, et que du coup on peut embarquer en voyage. Les housses du marché sont elles bien trop lourdes et encombrantes. J’ai trouvé une modele sur un site, et je félicite et remercie Marie pour ce partage de modèle. 250g la housse, y compris les velcros et sangles pour porter le vélo, et un petit sac de rangement. Génial. Merci à Valérie pour cette belle réalisation.

    Départ à presque 5 heures pour un départ du train à 6h45, mais il nous faut bien ça pour démonter les deux vélos, les mettre sous housse puis rejoindre le train.

    Nous arrivons Gare de Lyon, les hall sont quasiment vides à cette heure. On se place dans un petit coin, et c’est parti pour le démontage. Il ne nous faudra en fait que 30 minutes pour démonter les deux vélos. Incroyable. Je m’était entraîné avec l’ancien vélo de Valérie, et il m’avait fallu une heure. Mais le démontage était plus complexe, le nouveau vélo à des Quick release, pas de garde boue, donc c’est beaucoup plus simple.

    Le temps de prendre un café et le train est annoncé. Je prends les vélos, Valérie prend les bagages, et c’est parti (elle s’en tire bien!). Pas de problème pour trouver une place pour nos vélos en première classe, en seconde cela aurait été bien plus difficile de faire tenir dans les espaces bagages. Là il y a pas mal d’espace dans ces wagons un peu vieux, à l’entrée. D’ailleurs une autre voyageuse nous rejoint et cale son vélo à côté du mien. Elle se rend à Trieste, pour aller faire un tour de Slovénie avec son compagnon. La pauvre a un vélo assez lourd, et je l’aiderai à porter son sac à l’arrivée.

    Voyage sans encombre jusqu’à Milan donc. Un peu froid dans le train, la climatisation étant trop forte, je suis même obligé de mettre ma doudoune! Un comble.

    Arrivée à Milan, beaucoup plus chaud! 33 degrés. Remontage des vélos sur le quai, bizarrement je mets une heure, deux fois plus que le démontage. Aussi je montrais à Valérie comment faire, pour qu’elle soit autonome la prochaine fois.

    Il nous faudra pas mal de temps pour rejoindre notre hôtel, car la circulation dans Milan n’est pas des plus aisée, Valérie n’étant pas encore super à l’aise avec son nouveau vélo, et le dallage du sol des rues et les rails de tram n’étant pas non plus super rassurants.

    Après s’être installés et reposés, nous ressortons en fin de journée pour aller faire un tour dans Milan. Ça ce sont les vraies vacances. Flâner, s’arrêter prendre un verre dans un endroit sympa, repartir, dîner. Les vacances commencent bien. Demain départ pour Bergamo!

  • Petit tour dans le perche

    Parce qu’il y a plein de choses à voir en France, parce que Valérie m’a invité chez elle le week end (à moins que ce soit moi qui me suis invité ?), je suis dans le perche pour le week-end.

    L’occasion de faire un petit tour dans le perche. Après un samedi bien pluvieux, occupé à préparer notre voyage de cet été, Valérie est bien occupée à nous confectionner des housses de transport des vélos. Des housses portables, c’est à dire à la fois légères, peu encombrantes, aux dimensions réglementaires de la SNCF, et solides. Si si, ça existe, j’ai trouvé un modèle sur le site de Marie. Moi je m’occupe de démonter le vélo de Valérie, histoire de se préparer un peu à l’opération de démontage sur le quai de la gare, au dernier moment. Donc pas d’improvisation. Finalement tout se combine pas mal, on arrive à faire entrer dans la housse le vélo sans les roues, et en démontant les garde boue seulement, en laissant le porte bagages. Des photos de la housse viendront bientôt, on a promis à Marie!

    Donc le dimanche, beau temps, on décide d’aller voir Bellème, depuis Mortagne au Perche. On emprunte d’abord la Véloscénie, on sort à Mauve sur Huisne, et une route enfin pour rejoindre Bellème, un peu passante, mais pour un dimanche ça va.

    Bien sûr, on oublie la clef pour démonter les roues du vélo de Valérie, et bien sûr Valérie crève en chemin. L’occasion de découvrir une brocante en chemin, qui va nous dépanner avec la bonne clef de 15. Petite leçon de pose de rustine et nous sommes repartis.

    On s’arrête au pont du XVIe de Mauve sur Huisne, et nous voyons un ragondin se balader dans rivière. C’est la première fois, pour nous deux!

    Petite visite de Bellème, une galerie où exposent une sculptrice et un photographe sur verre qui nous explique sa technique. Picnic dans une petite roseraie, et on prend le chemin du retour.

    Une belle journée!

    Et pour une fois la vidéo en quasi temps réel!
  • Tuscany trail, Arrivo

    Après le petit dej, sommaire, sauf une bonne confiture d’orange amère, je fais vite fait le tour du village ce Capalbio, sans intérêt, et je prend la route. Cette étape très courte, 30km, sera un petit résumé de tout le parcours. Tous les terrains, tous les dénivelés. Je me donne à fond dans les petites montées raides, facile, c’est le dernier jour.

    Hier déjà on voyait la mer, mais au détours d’un virage, elle est là. Je prend cette fine bande de terre nommée Feniglia. Je suis au bout du monde. J’arrive au bout, prend cette fois une route avec piste cyclable pour atteindre Orbetello.

    Et puis c’est l’arrivée, un dernier détours par une passerelle au dessus de l’eau, les organisateurs jusqu’au bout nous feront des surprises.

    L’arrivée et dans un petit jardin, je passe la banderole Arrivo, et il y a un mini comité d’accueil, qui m’applaudît. C’est drôle! un food truck, une grande bière, un sandwich au porcelet, un café, d’autres participants arrivent peu à peu. Dont Antony et sa femme, de Sicile.

    Voilà c’est fini. Ma première participation à une course de vélo. Je suis content de moi. J’ai eu beaucoup de mal, beaucoup de plaisir. Le plus nouveau a été de suivre un itinéraire fait par quelqu’un d’autre, et que je ne connaissais pas. C’était bien car je ne serais jamais passé par là où l’organisation nous a fait passer. une belle aventure.

    A bientôt pour le bilan de ce Tuscany trail 2022! Et le film!

  • World bicycle day

    Sorano. Petit dej. Nuit sous la tente dans un champ. Il me reste 80km!

    Hier à été l’étape ultime avec l’ascension vers Radicofani. Presque 800m d’altitude. Le sommet du @tuscanytrail2022. Par une chaleur écrasante, mon gps m’a dit 41°! Je la redoutais, et c’était en effet difficile. Mais aujourd’hui est un autre jour, on file maintenant plein sud vers la mer.

    Je me suis levé tôt et du coup ai eu le privilège de voir la nature se réveiller, ainsi que le petit village de Sorano. C’est beau un village qui s’éveille.

    Et puis en route pour Pitigliano. La ville du tuf. Arrivée montante par un chemin avec une pente jusqu’à 20%, qui continue dans le village, mais avec des marches en plus! Certains essayent en vélo et y arrivent! Même un couple en tandem font la moitié de la première section. Le gars fait la seconde section en entier. Impressionné !

    Déjeuner tranquille, sanglier à la Toscana. aujourd’hui je kiffe.

    Je traîne dans Pitigliano, puis je repars, direction Capalbio. Belle descente avec vue sur le village.

    Pitigliano

    Puis belle montée, pour ceux qui se croyaient sauvés. Puis, les derniers chemins blancs, les dernières montées ultra raides, je suis seul, je ne croise plus personne. Sont ils tous déjà arrivés? Je profite de chaque instant, même de ces montées incroyables.

    J’arrive à Capalbio mais bien sûr il n’y a pas d’hébergement. Bon ben je vais aller boire un coup et j’irai camper quelque part. C’est très chic ici, les gens sont sortis et se sont habillés. Ça fait drôle. Je rentre dans un bar, je demande si il y aurait une chambre quelque part, et la femme me répond que oui elle a une chambre! En fait c’est un B&B! Bon, 90€ avec le petit dej c’est cher, mais le coin est cher. Du coup je prends une pizza et une bière locale, excellente. Bon, elle tape un peu la tête…

    A 22h, après une deuxième bière, dodo. Il faut récupérer pour la dernière étape demain, la descente vers la mer et Orbetello!

  • Pienza

    J’aime bien ce village, où j’étais déjà venu il y a plus de quinze ans. Il donne au sud sur un très beau paysage de la vallée. Le village s’est pas mal amélioré. A l’alimentation ce matin, un type parlant fort disait « Pienza, ça devient La Vegas ». Il ne faut pas exagérer, mais c’est vrai que c’est très léché maintenant. Enfin ça reste un très beau village!

    J’y avais acheté des tasses, que j’ai toujours, dans un atelier de poterie local. Je ne l’ai pas retrouvé.

    Quelques photos de ce beau village.

  • Pienza

    Journée étrange. Je pars avec une petite forme, malgré la bonne nuit de sommeil. Je me dis que ça va être difficile.

    Et puis, pour une fois, le parcours est plat! Des chemins certes, mais plutôt herbeux et super roulant. J’atteins 25km/h, du jamais vu sur le Tuscany trail.

    Je m’arrête à Buoncovento, petit dej et déjeuner dans la foulée. Il fait 27°, ça devrait monter à 33°. Le prochain village est à trois heures de route, San Quirico d’Orcia. Bien sûr, ça monte et ça descend, toujours très raide, mais c’est roulant. et mètre après mètre, j’avance. J’avance même bien et je vais arriver à San Quirico à 16h. Incroyable! Du coup je me dis que je vais pousser jusqu’à Pienza, à 12km (par la route!).

    J’ai déjà bu 4,5L d’eau aujourd’hui. Je fais une grosse pause de deux heures dans ce village méconnu mais très sympa, et si tranquille. Je repars, et il me faudra une bonne heure pour arriver à Pienza. Je finis la route avec Juliana, une italienne qui habite à Pienza et qui parle un peu français. Ça aide.

    J’ai fait pas mal de rencontres aujourd’hui, c’est bien. Des allemands, des hollandais, des anglais. Les étrangers sont plus chaleureux que les italiens je trouve. Peut être à cause de la langue?

    Arrivée à Pienza, très fatigué. J’ai quand même fait près de 80km aujourd’hui, c’est exceptionnel pour moi. Et puis toujours les champs aussi beaux, des paysages magnifiques.

    Dîner exceptionnel, pici, sorte de grosses pâtes sans œuf, ici avec du Brunello, puis une pièce de bœuf à la truffe, à tomber. Une crème de ricotta avec une compote de fraise pour finir. On célèbre!

    Demain, Radicofani!