NB jour 7 : La Dordogne

Soleil! Aujourd’hui le soleil brille depuis le matin, il faut en profiter.

Laval de Cère

Je quitte la maison d’hôtes où plusieurs couples passaient le week-end, du Cantal, d’Aveyron, de Clermont-Ferrand et de Poitiers. Le propriétaire me donne des conseils pour rejoindre Domme.

Je commence par longer la Cère, traverse de petits villages, en particulier Gagnac sur Cère, très sympathique. La région est couvertes de forêts assez humides, et c’est jouissif de rouler sur les petites routes, qui montent et descendent au gré des collines longeant la Cère.

Je quitte la Cère pour arriver à Cadennac, au bord de la Dordogne maintenant. Plusieurs petits ponts et passerelles pour arriver là. Le village s’est très joli. Bien qu’il soit tôt je d’évidé de m’arrêter pour déjeuner léger. Je trouve un petit espace d’herbe entouré par des maisons, avec des bancs. Glücklich wie Gott in Frankreich. Comme le temps est ensoleillé, je fais un vol du drone au dessus du village. J’essaye de nouveaux types de vol, et suis assez satisfait.

Cadennac

Je prends maintenant la route de Martel. L’itinéraire emprunte la côte des Mathieux pour remonter sur le plateau. Pour les locaux, c’est LA côte. Tous les gens que je croise m’en parlent. Attention, vous allez passer par la côte des Mathieux. Elle serpente pour atteindre le plateau, dans une très grande tranquilité, avec le champs des oiseaux et du coucou.

J’arrive à Martel. Autre ambiance. C’est un village plus médiéval, un peu plus austère avec ses pierres blanches. Je m’enfonce dans le centre, et découvre une petite place très animée, avec une grosse halle ancienne au centre. Je ne peux résister à m’installer à l’ombre et boire une bière. Voilà ce que je recherche depuis que j’ai décidé de voyager à vélo en France. Goûter la tranquillité des petits villages, traverser au hasard.

Martel

Je m’arrache de Martel et prends la direction de Souillac. Le propriétaire ne me l’a pas tellement vendue, et je comprends pourquoi. C’est un très gros village mais pas très bien entretenu. On sent en effet qu’il a été un peu abandonné. Je ne m’arrête donc pas, et continue vers Domme.

Après quelques kilomètres, j’emprunte une vélo-route. c’est une ancienne voie de chemin de fer, abandonnée, puis transformée en voie pour vélo. J’adore ce genre de velo-route. Il y en a partout en France, mais aussi en Croatie et même aux États Unis. Elles sont légèrement en surplomb des champs, et on n’y croise que des vélos, même pas des piétons. Les gares sont toujours là, parfois aménagées en restaurant, ou en salle d’exposition, comme la gare de Carlux Robert Doisneau. Aussi elle passe au dessus de villages et on peut avoir l’impression de la vue qu’on avait alors à bord du train. Il y a même des tunnels.

Le soir tombe et il est temps de penser à l’hébergement. Je n’ai décidément pas envie de camper. Je consulte les sites et trouve une maison d’hôtes le long de la voie verte. J’appelle. Une chambre est libre. Chanceux en ce dimanche de Pentecôte. Il y a moins d’un kilomètre pour y arriver. Je déciderais demain, entre Domme et Sarlat.

C’est une maison ancienne, il faut monter un escalier pour atteindre une terrasse sur laquelle donne les chambres. Terrasse et chambre très bien décorées, je serait en fait le seul et aurais la terrasse pour moi tout seul. Quelle chance. Je dîne, petit coup de téléphone avec Dominique, qui me donne quelques adresses.

Je suis dans une superbe région maintenant, très riche en activités. C va être compliqué de choisir. J’adore ce voyage!


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