Lecce est une très belle ville. D’entrée on est impressionné par la richesse de l’architecture. On la nomme aussi la Florence du sud? Bah, c’est en effet la première impression que ça m’a fait. Architecture impressionnante, Duomo de grande importance, des palazzi partout, une ambiance incroyable, le plaisir de s’y perdre. Le centre ville est très sympa. Les églises sont toutes incroyables aussi. Ensuite, le style est Baroque, et personnellement, je préfère le coté Renaissance de Florence, plus sobre, plus « simple ». Et puis il n’y a pas les musées, le jardin de Boboli, bref, Florence reste loin devant. Mais la ville de Lecce est en bien meilleur état, plus propre, il y a beaucoup moins de monde, donc j’ai plus profité paradoxalement. Il faudra que je retourne à Florence. Mais c’est vrai que mes deux tentatives n’étaient pas un succès.
Je quitte donc Lecce content de cette découverte. La sortie de la ville se fait sans problème. J’ai pris un petit déjeuner avec mon ticket de nouveau. Pasticciotto bien sûr, mais aussi un chausson qui s’avérera être salé, comme une quiche mais avec un chausson en pâte feuilletée. Très bon et un peu gras. Je suis bien lesté pour prendre la route.

Peu après la sortie de Lecce, mon itinéraire me fait prendre à gauche alors que que je vois un panneau indiquant un parcours cycliste « Lecce a mare ». En fait je n’avais pas mis à jour mon GPS, mais j’avais bel et bien prévu de prendre cet itinéraire. Je mets à jour tout ça et c’est parti. Et heureusement. Il s’avère que cet route doit être l’ancienne route qui même de Lecce à Otranto. Et du coup elle est très peu fréquentée. Comme il y’a très peu de cycliste, je fais le trajet quasiment seul, à travers la campagne. Très belle route, avec des petits passages en chemin.
J’arrive assez vite vers Otrante, mais j’avais prévu de passer par Torre di Sant’Andrea. Je quitte donc ma petite route pour rejoindre la route côtière. Cette route, beaucoup plus importante, longe la côte, et un maquis la sépare de la mer. N’en pouvant plus d’attendre, je rentre dans un complexe hôtelier déserté en cette saison. Ambiance étrange comme toujours, dans ces complexes estivales déserté de tout touriste. Je traverse et rentre dans une autre couche de maquis, avant d’arriver à la côte. Et la grosse surprise, un magnifique paysage de falaises jaunes, avec des blocs détachés de la côte, les faraglioni. C’est désert, à part quelque randonneurs, et c’est à couper le souffle.
Et encore j’ai raté les plus beaux, que je n’avais pas placés sur mon itinéraire (et pourquoi donc?).
Je reprends ma route, et m’arrête de nouveau à la Baia Dei Turchi. Il y a une plage du même nom en Sicile. Donc petit détour pour voir ça. C’est la plus belle partie de la côte que j’ai vu, et surtout Sant’Andrea.
Arrivée à Otranto, je vais me faire une Puccia, un sandwich local avec un pain plat et croûté des deux côtés. Il ne fait pas chaud, grande humidité bien sûr. Je m’installe à l’intérieur d’un petit bar donnant sur la mer. Encore une dizaine de kilomètres pour rejoindre mon étape à Giurdiniano, ou encore une fois une crèche à été installée. Je vais finir par faire un article spécifique à propos des crèches de Noël dans le Sorento! Mais c’était une belle journée nature qui m’a changé de Lecce!

N’hésitez pas à partager vos impressions!