Premier jour

Départ légèrement en retard, mais ça va on a même le temps d’acheter à manger pour le petit déjeuner. Notre premier jour se passe en Allemagne, en forêt noire. On doit prendre trois trains entre Strasbourg et Fraudenstadt, avec changement à Offenbourg, puis Hausach.

La vallée de Kinzig se rétrécie de plus en plus à mesure qu’on s’enfonce dans la vallée. Il y a un changement brutal de pente entre le fond la vallée, très plate, et le bas des collines de la forêt noire. Elle ne sont pas très hautes, une centaine de mètre, mais très raides. Et des vignes sont plantées dans ces pentes très raides, alignées au gré des pentes, formant une sorte de patchwork. On longe en train des petits jardins, l’Allemagne est définitivement très tranquille. Ça nous rappelle notre voyage de l’été dernier. Ça me rappelle aussi mon tour du lac de Konstanz.

Les trains que l’on prend sont de plus en plus petit. Le dernier comporte seulement deux petits wagons. Il s’agrippe à ses rails pour monter jusqu’à Freudenstadt, à 740m d’altitude. Nous démarrons avec le soleil et un peu de ciel bleu. Pourvu que ça dure!

Le paysage change en cours de route, la vallée, ses pentes raides et herbeuses, typiques de la forêt noire, font place à la forêt de conifère, très dense nous débouchons sur un plateau herbeux. Freudenstadt, la ville de la joie, nous attends tranquillement.

Et c’est parti pour une descente de 60km. D’abord un paysage d’alpage, une splendide piste cyclable descend tranquillement au milieu des champs. Pas de doute nous sommes en Allemagne.

Pas mal de travaux en cours de route nous oblige néanmoins à nous écarter régulièrement de la route. Le paysage est vraiment très beau. Et la route nous emmène tranquillement au fond de la vallée vers Rastatt.

Mon pneu arrière se dégonfle régulièrement, je suis obligé de regonfler plusieurs fois, je tente de mettre des mèches mais rien n’y fait. Je finis avec un pneu avec une grosse mèche à moitié enfoncée, mais ça fuit lentement quand même. Va falloir faire quelque chose demain.

En attendant nous arrivons à Rastatt, un peu épuisé quand même. Nous dormons ce soir dans un espèce de lieu de retraite, avec une grosse chapelle. Pas le temps tellement de traîner, nous dînons au restaurant, schnitzel vegan pour Valérie, traditionnel Wiener schnitzel pour moi.


En savoir plus sur Vélibre

Subscribe to get the latest posts sent to your email.


Commentaires

N’hésitez pas à partager vos impressions!