Il y a à peu près un an, je me suis mis au vélo en voyage. Le confinement m’a empêché de le faire plus tôt, et c’est véritablement en juillet que j’ai fait mon premier voyage, 4 jours, autour de Paris.
Et puis j’ai continué en Normandie, mais ai été bloqué dans mon élan par la chaleur et cette fameuSe patte de dérailleur cassée à Dunkerque le premier jour de mon voyage en août.
J’ai fait sûrement mon plus beau voyage à ce jour en suivant la Méditerranée, de Banyuls à Menton, parti le lendemain de Noël, pendant onze jours. pourquoi le plus beau? C’était le plus long, c’était en bord de mer, c’était l’hiver, c’était une petite aventure. Il y avait ma famille à l’arrivée et c’était agréable d’être attendu. Il y avait de l’émotion. C’était aussi un peu épique de joindre les deux frontières. Et puis les étapes étaient formidables. Toutes.
J’ai exploré ensuite les environs d’Aix en Provence. Magnifique région, où j’ai pu faire un petit tour du Lubéron sur trois jours et un aller retour dans les gorges du Verdun en deux jours.
J’ai ensuite fais un voyage plus long, en Auvergne et dans le Périgord. 10 jours à peu près, météo maussade dans l’ensemble, mais parcours en Auvergne, ma région, inoubliable. Difficile, des cols à 1500m, mais c’est ce que je voulais.
Enfin je suis parti au mont saint Michel pendant 5 jours. Cette fois ci avec un ami. Expérience forcément différente et bien sympathique comparée au voyage seul que j’avais pratiqué jusqu’à présent.
Pourquoi je fais du vélo de voyage? Parce que ça me nourri. C’est difficilement explicable avec des mots, mais les émotions sont nombreuses et intenses. La découverte de l’inconnu, la découverte de soi, la nature omniprésente. Les images, les odeurs. La liberté surtout. Et comme je dit souvent, le voyage en vélo, c’est en décapotable. Mais c’est ça, ça me nourri, au sens propre du terme. Lors de mon voyage en Méditerranée, les restaurant étaient fermés, et ce n’était pas si facile de trouver à manger. Parfois j’ai du sauter des repas. Jamais je n’ai eu faim. Ça m’a étonné. Certes je ne suis pas un athlète, j’ai des réserves, mais quand même, après 90km de vélo chaque jour, j’aurais dû avoir faim. Et bien, pas tant que ça. Ce que je traversais me nourrissait, je l’ai découvert alors.
En ce moment, je fais mon premier voyage à l’étranger. En Europe, Allemagne, Autriche, et Suisse bientôt. Et c’est magnifique. Je vois d’autres cultures, d’autres pratiques, sans parler des paysages. Le voyage en vélo, c’est sûrement ce que j’ai fais de plus intense depuis ma randonnée dans les Pyrénées (un tiers du GR10).
Qu’est ce qui est mieux entre la randonnée à pied et la randonnée à vélo? Bonne question. C’est différent. L’avantage que je vois à vélo, c’est la vitesse. Le vélo est pour moi le meilleur moyen de transport en Europe. Il permet d’aller suffisamment vite pour explorer. On peut s’arrêter quand on veut, mais si on veut traverser rapidement une zone sans intérêt, ça va vite. On va à 20km/h à peu près, c’est à dire qu’on couvre une distance importante en très peu de temps comparé à la marche.
Après tous ces voyages, je dois avouer que j’ai éprouver un peu de lassitude. Et puis en regardant la carte, en regardant des récits de voyage, j’ai prévu ce présent voyage. Il est un peu nouveau car j’ai prévu tous les hébergements à l’avance. Donc je voyage plus léger, sans tente et duvet,… Aussi, j’ai prévu une étape à Bregenz pour aller voir un opéra, où est construite apparemment, l’été, une scène sur le lac. Ils vont jouer Rigoletto de Verdi. C’est amusant pour moi, aller à l’opéra en vélo, en Autriche. Il faut des projets. A notre époque, c’est vital. Des projets enrichissants. Il y a urgence.
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