Nb jour 6 : Virage à droite.

Aurillac! Comme tous les noms de villes ou villages finissant en ac, ça sent déjà beaucoup plus le sud, et même le sud ouest. Et je ne vais pas en manquer les jours qui viennent : Gagnac sur Cère, Foirac, Souillac, Carsac-Aillac (double ac!), Vésac, Bergerac, et j’en passe! Entre Lot et Dordogne, tel est mon chemin dans les jours qui viennent.

Aurillac, c’est pour moi la deuxième grande ville d’Auvergne avec Clermont-Ferrand. C’est la ville du sud, un peu mystérieuse, cachée derrière le Sancy. C’est aussi la ville de mon ami Dominique, qu’il a quitté avant de venir à Clermont, puis de monter à Paris où nous nous sommes rencontrés. Ce petit accent aussi. Dominique est d’ailleurs en ce moment en Dordogne, à la recherche d’un nouveau lieu pour ses soins énergétiques. Allons nous nous croiser? A Domme?

Aurillac c’est le point de départ du 6eme jour. Ayant pris une direction plutôt plein sud jusque là, je vire à l’ouest en direction de l’océan. Je quitte donc Aurillac par l’ouest, et rejoint ensuite une grosse départementale en direction de Tulle. Le temps est maussade aujourd’hui. Je suis un peu fatigué par les deux dernières étapes. La route est facile! Je pedale a une moyenne de nouveau élevée sur ce long ruban rectiligne. Ça me fait drôle! Cela dit, au bout de quelque kilomètres, cette rectitude commence à m’ennuyer quelque peu. Il y a beau y avoir un peu de relief, la route monte et descend les bosses sans arrêt, il reste que c’est assez ennuyeux. Je m’arrête donc pour faire quelque pauses. Une d’elle m’amène à discuter avec un apiculteur qui vient nourrir ses abeilles. Elles sont affamées me dit il. Après s’être beaucoup reproduit en février mars, le temps très froid d’abord puis la pluie en mai a retardé la floraison. Et elles n’ont rien à manger. Il vient donc les nourrir tous les jours avec une préparation maison à base de sucre, mais assez solide. Il l’appelle le Candy. Bien sûr on parle vélo, puy Mary, les différentes vallées, etc. Cet rencontre brise un peu la monotonie de la route.

Heureusement, après une trentaine de kilomètres (quand même), mon itinéraire bifurque à droite vers les gorges de la Cère. Mais très vite le temps se couvre et la pluie apparaît. Après deux arrêts sous des arbres pour s’abriter, le troisième sonne l’heure du repas. Je vais m’alléger un peu n me faisant un plat lyophilisé. Cari de poulet. Je sors Lachaise pliante, pas encore utilisée jusque là. Déjeuner sur l’herbe en regardant tomber la pluie. Le soleil apparaît de nouveau, je finit mon café et je repars. Les paysages maintenant baignés de soleil, sont très beau. De grands champs bien verts, vallonés, avec des collines à perte de vue. La montagne a tout à fait disparu, et c’est un paysage beaux plus souriant que je traverse.

Mais la pluie revient et je dois m’arrêter de nouveau me mettre à l’abri. Cette fois c’est vraiment un gros grain qui passe avec de belles rafals de vent. La température chute aussi. Je prend un café en passant des coups de téléphone, mais vu l’heure il est temps que je trouve un endroit. A l’écart de mon itinéraire se trouve le village de Laval de Cère, et je trouve une chambre dans une maison d’hôte.

Une journée un peu gâchée par la pluie mais quand même un beau changement. Et demain, il va faire beau!


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