Ce fut une journée difficile. Départ vers 9:30, arrêt pour le petit dej vers 10h : sandwich terrine maison et cornichons. on a vu mieux. Aux premiers tours de pédale, je sens que ça va pas être ma journée. Les collines bourbonnaises s’enchaînent encore, pas de pluie, mais du vent! Du vent de sud ouest, donc plutôt de trois quart face. Ja décide d’aller à Saint Pourcain sur Sioule. Ce n’est pas ma route, mais je ne veux pas prendre le risque de ne pas trouver à déjeuner. Arrivée à Saint Pourcain, rien n’a changé. La bonne auberge n’existe plus ou bien à changé de nom. Je vais dans une boulangerie et fait une razzia. Dont du feuilleté à la viande et au Saint Pourcain. Je sors et constate que j’ai crevé. Je déjeune avant de réparer. Grosse pause d’une heure trente.
Je repars et je vais avoir une heure et demi de vent de face. C’est dur pour le moral le vent. je m’arrête à Ussel d’Allier, je suis crevé. Je constate qu’il me reste 50km. Je sais que les collines bourbonnaise vont être bientôt terminée et qu’ensuite c’est la Limagne. Si le vent continue à souffler comme ça, je n’y arriverai jamais. Un grain passe, et le vent semble tomber. Puis repars, mais il semble qu’il ai tourné. Je repars, et il se confirme qu’il a tourné, il vient de trois quart arrière maintenant. Et ça change tout. J’enfile les patelins direction la Limagne. Gannat, Aigueperse, Riom Puis la banlieue Clermontoise : Cellule, Ménétrol, Chateaugay, Cébazat.
Après la grosse départementale, j’enfile un single track à travers les vignes. que d’évocations de ma grand mère! Une belle enfance dans les champs.
Je domine les pistes Michelin, puis traverse Cébazat comme un zombie. Il aurait pas fallut beaucoup plus de kilomètres. J’ai réservé une chambre chez l’habitant et ça ne va pas faire de mal. 100km au compteur quand même. La nuit va être bonne.
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